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L’État et le Pays engagent 14,9 milliards pour le développement des infrastructures du fenua

Le haut-commissaire Eric Spitz et le président Moetai Brotherson ont co-présidé, ce mercredi, « le comité de pilotage multi-dispositifs » à l'issue duquel 43 projets ont été validés. (Crédit: Présidence)

Ce « comité de pilotage multi-dispositifs » visait à « valider la programmation de la Dotation Globale d’Investissement (DGI), la deuxième programmation du Contrat de Développement et de Transformation (CDT) 2024-2027– Volet Pays, ainsi que la première programmation de la convention 2025-2027 du Troisième Instrument Financier (3IF) », indique le haut-commissariat dans un communiqué.

In fine, 43 projets ont été validés « d’un montant global de 14,9 milliards » de francs « avec un financement de l’État à hauteur de 9,1 milliards, soit plus de 61% du total ». Une manne destinée notamment à la construction « des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires et de défense contre les eaux » mais aussi à financer des projets éducatifs.

L’organisation des prochains Jeux du Pacifique a également été prise en compte avec le financement de « cinq infrastructures sportives essentielles à l’accueil de l’événement ».

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Lors de ce comité, les autorités ont en outre signé « la nouvelle convention pluriannuelle du troisième instrument financier, couvrant la période 2025-2027 ». « Elle permet de financer chaque année 8,7 milliards de francs de projets d’infrastructures maritimes, aéroportuaires, routières et de défense contre les eaux, pris en charge à 70% par l’État. Cette année, une partie de la programmation est consacrée à moderniser et mettre aux normes les aérodromes des Tuamotu-Gambier(Manihi, Arutua, Kauehi, Totegegie-Gambier) », indique encore le haut-commissariat.

Le volet environnemental n’a pas été oublié. « Pour la première fois, la convention du 3IF introduit la notion de projets ‘verts’. Cette année, cinq projets identifiés par le Pays s’inscrivent dans cette démarche. Deux favorisant le développement de la marche et contribuant à l’atténuation des émissions de CO², et trois projets ‘d’adaptation’ qui consistent à protéger les berges de rivières sur l’île de Tahiti », conclut le communiqué.

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