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Lotissement CAPOE : les résidents de Miri appellent au boycott et lancent une pétition

Un collectif de résidents de Miri, farouchement opposé au projet de Lotissement Capoe, initié par Thierry Barbion – le même qui leur a vendu leurs terrains – fait tourner, depuis quelques jours, une pétition. Il y est question de la situation actuelle du lotissement Miri et ses dysfonctionnements qui perdurent et lèsent les propriétaires. Les répercutions des travaux de terrassement sur l’environnement et sa faune, sont également abordées.

Concrètement, le projet Capoe, ce sont 192 lots viabilisés mitoyens au lotissement Miri 4. Situé à Faa’a sur les hauteurs de Teroma et d’une superficie de plus de 22 hectares, le site du projet est actuellement accessible uniquement depuis le lotissement Miri. Ce qui provoque la grogne du collectif. Qui va collecter les ordures ? Qui interviendra en cas d’incendies ? Quels sont les aménagements prévus sur le réseau routier, sachant qu’au final, avec le nouveau lotissement ce sont plus de 400 passages quotidiens de véhicules supplémentaires qui sont estimés? Les riverains attendent des réponses à toutes ces questions. 
 
Sur ce point justement, l’un des commerciaux de Thierry Barbion explique que le passage par le lotissement Miri n’est que provisoire, le temps des travaux de terrassement, car l’accès au site par la route de Teroma nécessite la construction d’une passerelle.
De son côté la société de Thierry Barbion, qui communique par mail, dit « comprendre la démarche de certains propriétaires de Miri de lancer une pétition afin de préserver leur tranquillité. Rappelant toutefois que lorsque le lotissement Miri a commencé, les propriétaires du Lotus s’y opposaient de la même manière ».
 
Pour l’heure la pétition a été signée plus de 350 fois. Hélas, aucune des deux parties du conflit ne souhaite s’exprimer face à la caméra.
 
L’étude d’impact est consultable jusqu’à lundi aux mairies de Faa’a et de Punaauia ainsi qu’au service de l’urbanisme de Papeete.
 

Rédaction web avec Jeanne Tinorua Tehuritaua et Naea Bennett

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