Port du masque obligatoire, présence de gel hydro-alcoolique dans tous les bâtiments, respect de la distanciation sociale, présence de vigiles qui surveillent les allées et venues des étudiants, deux entrées possibles pour les étudiants, une signalisation spécifique pour les orienter… L’Université de la Polynésie française (UPF) avait tout mis en œuvre pour que la rentrée se déroule en toute sécurité. « On a aussi mis en place un système de vidéo-simultanée, c’est-à-dire que deux groupes d’étudiants étaient dans deux amphithéâtres différents et quand on parlait dans l’un des amphithéâtres, les autres étudiants de l’autre amphithéâtre pouvaient nous entendre. Cet après-midi, ça sera même retransmis dans trois amphithéâtres » explique Marina Demoy-Schneider, vice-présidente en charge de la formation et de la vie universitaire.
Des fiches ont également été remises aux étudiants, aux enseignants et au personnel administratif, leur indiquant la marche à suivre s’ils étaient cas positif, cas contact ou cas contact de cas contact. Et si jamais un cas Covid-19 venait à être détecté dans l’un des groupes d’étudiants, l’activité de ce groupe serait ainsi suspendu durant 14 jours.
Cette rentrée a également été marquée par une hausse des inscriptions. L’UPF s’attend à plus de 20% d’étudiants inscrits que l’année dernière. Une hausse liée à la Covid-19, à ceux qui ne sont pas partis en métropole, aux primo-entrants : les bacheliers plus nombreux (plus de 15% de réussite au bac en 2020), et à tous les étudiants qui étaient rentrés de métropole pour les vacances et qui ont finalement décidé de ne plus repartir et de s’inscrire à l’UPF.
– PUBLICITE –
« De nombreux étudiants qui, avant la crise sanitaire, avaient prévu d’aller faire leurs études en métropole, à Lyon, Bordeaux, Paris… se sont retrouvés en fin d’année avec leur bac en poche à chercher où ils devaient aller. Et les parents étaient inquiets de les envoyer en métropole. Donc la seule solution, c’est soit les BTS soit les mettre à l’université. On observe que de nombreux étudiants choisissent l’UPF comme porte de sortie » précise Hoanui Mariassouce, vice-président des étudiants.
« Certaines filières ont dépassé leur quota d’étudiants comme par exemple la filière éco-gestion. (…) Et les filières informatiques, les filières liées aux nouvelles technologies, qui ne sont généralement jamais remplies totalement, là, elles sont toutes pleines cette année » poursuit-il.
La rentrée échelonnée de l’UPF aura lieu jusqu’à mercredi matin. Aussi, Parcoursup étant ouvert en phase complémentaire jusqu’au 11 septembre, les étudiants qui souhaitent encore s’inscrire en première année peuvent toujours le faire.