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Lutte LGBTQIA+ : vers une prise en charge à 100% de certains traitements par la CPS

(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)

Le programme « Nō ‘Oe Nō Tātou » du gouvernement s’engage à « promouvoir l’égalité des sexes et la diversité sexuelle et de genre dans tous les domaines » et à « sensibiliser le public à ces questions en menant une campagne sur les violences faites aux femmes, aux enfants et aux personnes LGBTQIA+ ».

Dans ce contexte, le Conseil des ministres a examiné les axes d’une politique sectorielle interministérielle pour l’égalité des genres et la lutte contre les discriminations.

Cette politique est le fruit de la tenue, les 7 et 8 novembre 2023, d’une table ronde : « Our Voices, Our Rights and our Pacific Way » qui a permis de dresser, pour la première fois en Polynésie française, un état des lieux portant sur les problématiques LGBTQIA+.

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C’est à partir de cette base d’échanges qu’a été élaboré un plan d’action interministériel pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBTQIA+ qu’il est proposé de mettre en œuvre sur la période 2024-2027, et qui comporte 30 mesures à mettre en œuvre réparties autour de 6 axes :

Le ministère de la Santé, en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée (MSP) et la CPS s’engagent à ce que soient pris en charge à 100%, à l’instar d’autres pays dont la France :

  1. La prophylaxie pré-exposition (PrEP), qui est un traitement préventif contre le VIH. Cette mesure, dont l’efficacité pour la protection contre l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) a été largement démontrée par des nombreuses études médicales, est actuellement une des pierres angulaires de la stratégie de lutte contre le VIH. Ces mesures de prévention concernent toutes les personnes, quelle que soit son orientation sexuelle, mais surtout celles qui sont les plus exposées au risque de l’infection au VIH ;
  2. La prescription du traitement post-exposition (TPE) en cas de viol ou de rapport non protégé avec une personne à haut risque de VIH ;
  3. L’hormonothérapie pour transition de genre.

En aucun cas, il n’est envisagé une quelconque prise en charge des coûts des interventions chirurgicales de changement de sexe.

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