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Masters : « ce n’est pas le quota qui nous a amenés à sélectionner les étudiants »

Tout d’abord celle des bacheliers dont l’inscription a été refusée en licence. « J’ai dit et redit à plusieurs reprises que tout étudiant passant par le logiciel Admission Post Bac (APB, NDLR) avait sa place à l’université. On s’est même inscrits dans la procédure complémentaire de APB, on n’était pas obligés de le faire. On a choisi de le faire. Et donc les étudiants ont eu  encore jusqu’au 25 septembre à minuit heure de Paris, pour passer sur cette plateforme APB. J’ai dit et je le redis, tout étudiant passant par APB a eu sa place à l’université, quelle que soit l’origine de son baccalauréat. Nous avons eu je crois une douzaine d’étudiants qui se sont raccrochés sur cette mesure complémentaire. » 
Patrick Capolsini reconnaît que « les baccalauréats professionnels ont peu de chance de réussite chez nous. Mais on essaie de penser la carte des formations au niveau de la Polynésie. On travaille beaucoup avec le Vice-rectorat, avec le ministère polynésien de l’Education. On a un schéma directeur des formations, qui date d’il y a deux ans et qui doit évoluer. »

Autre « coup de colère » à l’université : la sélection à l’entrée en master a laissé des étudiants sur la touche.   « Il existe un quota mais ce n’est pas le quota qui nous a amenés à sélectionner les étudiants. On rentre dans une nouvelle carte de formations à l’université. Depuis 5 ans on faisait les mêmes masters. Il était vraiment important, pour se calquer sur le monde du travail, sur les besoins en Polynésie, de faire évoluer ces masters. Nos masters ont fondamentalement changé entre ce qui s’est fait les 5 dernières années et ce qui se fait cette année.(…) On a plus spécialisé les masters (…) Qui dit masters plus pointus, dit forcément des prérequis un peu plus pointus, spécialisés. Cette nouvelle offre de formation s’est mise en place en même temps que la procédure de sélection à l’entrée en master. Ce sont deux éléments qui se sont télescopés et qui ont fait qu’il y a eu une incompréhension de nombreux étudiants. »
Et le président de l’UPF souligne « Ce n’est pas parce qu’un étudiant n’a pas été pris cette année qu’il ne sera pas pris l’année prochaine. » 

Patrick Capolsini, président de l’UPF

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