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Nicole Sanquer a rencontré la directrice générale de l’enseignement secondaire

Florence Robine a pu découvrir une partie de la réalité géographique et culturelle du système éducatif polynésien, en particulier son éparpillement sur l’ensemble des archipels. La ministre a apprécié la volonté de la directrice générale d’accompagner la Polynésie française dans les réformes engagées.

La réforme du collège en est un exemple, réforme dans laquelle l’articulation entre le 1er et le 2nd degré devra être renforcée pour éviter toute rupture dans les apprentissages. La mise en place du conseil « école-collège », mais aussi du nouveau cycle 3 (CM1, CM2 et 6ème) formalisera cette volonté, et surtout cette nécessité.

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Dans ce cadre, madame Robine a soutenu la mise en œuvre de la continuité CM1, CM2 et 6ème dans l’enseignement des langues et culture polynésiennes (LCP), avec le transfert de 15 postes de professeurs des écoles spécialisés en LCP en collège dès la rentrée scolaire d’août 2016. Ces professeurs des écoles interviendront sur l’ensemble des 25 collèges publics que compte la Polynésie française. Une réflexion est également engagée pour élaborer des épreuves plus adaptées en langues et cultures polynésiennes au DNB et au Baccaulauréat. Le Va’a, ou encore le Orero, mériteraient une intégration dans ces examens nationaux.
 

La réforme de la voie professionnelle et technologique devra également s’inscrire dans cette dynamique. Une continuité plus marquée, plus cohérente, devra être mise en œuvre entre les CJA, les CETAD, les SEGPA et les lycées professionnel, le tout dans le cadre du schéma directeur des formations officialisé lors des Etats généraux de l’éducation en décembre 2015.

Florence

Robine a souligné que les programmes d’accompagnement et de formation devront être soutenus. Les plans de formation initiale et continue, en concertation avec l’école supérieure du professorat et de l’éducation (ESPé), devront être régulés en ce sens. Elle a également souligné l’importance de continuer l’engagement actuel de la ministre en faveur d’une politique d’internat, 12% des élèves du 2nd degré étant scolarisés hors noyau familial.

(Communiqué de presse)

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