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Nuisances sonores : le gouvernement à l’écoute

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Ils s’engagent contre les décibels à haute dose. Les membres de l’association Te Ora Hau constatent l’écart grandissant entre l’évolution des comportements dans l’espace public et une législation obsolète. « Lorsqu’une loi est écrite, la société évolue, les nuisances évoluent et il faut aussi que la réglementation puisse suivre. Il y a des nuisances qui prennent de plus en plus d’ampleur » a affirmé Ariitea Bernadino, vice-président de l’association.

Parmi les plaintes pour nuisances, 57% seraient déposées à cause des boom box et des car bass. Un chiffre trop élevé selon Te Ora Hau qui désigne désormais ces nuisances de « violences sonores ».

Force de proposition, l’association souhaite aujourd’hui sensibiliser les autorités sur les outils d’ores et déjà disponibles pour améliorer le vivre ensemble. Un travail de fond à mener avec l’Assemblée de la Polynésie. Son Président Anthony Géros également maire de Paea connaît bien le dossier. Il est le premier à avoir pris des mesures concrètes pour faire baisser le volume dans sa commune.

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Moetai Brotherson a annoncé toute une série de mesures qu’il souhaite prochainement mettre en place : « L’idée, ce serait d’avoir une mission d’information qui sur 6 ou 9 mois pourrait voir, entendre toutes les parties prenantes de ce sujet et rendre un rapport. Le deuxième travaille, c’est la mise en place d’un groupe en coopération avec l’association Te Ora Hau et les services compétents au niveau de la DIREN pour étudier la mise à jour de nos textes. La troisième partie serait une modification du code de la route et notamment la possibilité d’interdire l’installation de certains équipements dans les voitures. »

Car bass et boom box ne sont pas les seuls dans le viseur de l’association. Une réflexion plus large est envisagée par le président du Pays : « Nous sommes une exception dans la République, à savoir le seul territoire où la voltige aérienne est autorisée au-dessus de l’aéroport. On va interroger les services de l’État pour qu’ils nous donnent une réflexion non équivoque de l’État sur le sujet. » Le gouvernement informe d’ores et déjà vouloir faire évoluer le cahier des charges de l’aéroport pour mieux prendre en compte la question.

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