« Sur le bilan 2016, on devrait atteindre les 1400 voitures ». précise Benoît Layrle, directeur général de Fenua Ma. Poursuivant, « Désormais l’objectif est de pérenniser ces opérations là, de ne plus être dans des campagnes, mais de réaliser ces opérations tout le long de l’année ». Cette opération « carcasses » représente une enveloppe d’environ 35 millions de francs pour l’exercice 2016, entièrement prise en charge par le Pays.
Une fois toutes les voitures compactées, les blocs seront placés dans des conteneurs maritime direction la N-Z. « Une fois là bas, les blocs seront broyés avec des énormes broyeurs pour les déchiqueter en petits morceaux. L’aluminium, les métaux vont être récupérés et envoyer vers des filières de matières premières de seconde génération ». Concernant les plastiques et les caoutchoucs, « c’est plus compliqué, une partie est valorisable et le reste sera enfoui en Nouvelle-Zélande. »
Avant le compactage des voitures, Fenua Ma s’assure de sortir tout les liquides telles qu’huile de moteur, gasoil ou essence, et de retirer les batteries.