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Pointe Vénus : la pratique du surf et du « foil » bientôt règlementée

La pratique du surf, dont le « foil », sur le spot de la Pointe Vénus sera prochainement réglementée, selon Poaru Maono, adjoint au maire de Mahina. (Crédit: TNTV)

Pointe Vénus : la pratique du surf et du « foil » bientôt règlementée

Après avoir appelé les surfeurs en « foil » à la prudence, les élus de la commune de Mahina entendent passer à la vitesse supérieure en adoptant une « règlementation » pour éviter tout risque d’accident sur la plage de la Pointe Vénus. Un site aussi bien prisé par les surfeurs que par les baigneurs qui aiment s’y retrouver en famille les week-ends.

« On n’est pas sur une interdiction mais pour réussir à dégager une zone où chacun peut pratiquer son activité et laisser aux baigneurs une zone où ils peuvent être en sécurité (…) afin que tout le monde puisse profiter du site avec des règles que l’on établira ensemble (…) Le surf, le longboard, le kayak, la pirogue, le ‘foil’, à un moment donné, cela peut provoquer un accident », explique Poaru Maono, adjoint au maire en charge du littoral et de la sécurité et, accessoirement, maître-nageur de profession.

A la Pointe Vénus, ce dimanche, l’idée d’une réglementation ne semblait pas gêner outre mesure les habitués des lieux, comme Bruno Lamy, qui y surfe « depuis 35 ans ». « Il y en a beaucoup qui pratiquent cette discipline -le foil, ndlr- et qui ne respectent pas les baigneurs (…) C’est une peu dangereux », dit-il.

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Torea Charles, lui, est l’un des premiers à avoir adopté cette nouvelle discipline : « on était 3 au début, il y a 2 ou 3 ans. Maintenant, on est une vingtaine ou plus (…) Parfois, il y a des comportements dangereux mais à nous de faire la loi (…) Après, c’est compliqué car on n’est pas la police mais l’on essaye de dire gentiment : ‘les gars, mettez vos leashs et essayez de ne pas aller entre les gens, de vraiment faire gaffe ». Pourtant, selon lui, « il n’y a jamais eu d’accident avec des baigneurs » sur le spot ces dernières années.

Mais les élus préfèrent prévenir que guérir car « le risque existe ». « Quand on a des enfants, on ne sait pas ce qu’il peut arriver », abonde Roland, un familier du site. Lui aussi se dit favorable à ce que des zones soient délimitées pour que tous les usagers puissent profiter des lieux en toute sérénité.

Les élus de Mahina invitent d’ailleurs leurs administrés à donner leurs avis avant qu’une position soit définitivement arrêtée par la commune.

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