« Afin de répondre aux inquiétudes que cette mesure peut susciter, le ministre de l’Économie réaffirme que le texte s’adresse à de grands investissements d’au moins 10 milliards francs », indique la Présidence dans un communiqué, ce dimanche.
Ils concerneront « donc de grandes terres qui ne sont pas adaptées à l’habitation et qui ne correspondent donc pas aux besoins de logement de la population ».
La Présidence rappelle que « si le Pays n’est pas favorable à l’achat d’une terre par un investisseur, qu’il soit local, métropolitain, européen ou étranger, il peut exercer son droit de préemption ».
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En outre, les investisseurs étrangers doivent à un régime particulier qui « permet au Pays d’empêcher la vente de la terre pour des motifs d’intérêt général ».
« Pour attirer les investisseurs, le Pays va privilégier la location de terres domaniales (sites remarquables) plutôt que la vente de terres privées, un schéma directeur hôtelier est en cours d’élaboration à cet effet », ajoute la Présidence.
Selon celle-ci, « plus de 50 000 Polynésiens » sont sans emploi. Pour qu’ils aient accès à un travail, la Polynésie « doit favoriser les grands investissements » en faisant appel « aux investisseurs locaux, métropolitains, européens ou étrangers ».
« En somme, l’ambition du Pays est de promouvoir les grands investissements pour créer de la richesse, en incitant les investisseurs à louer ses sites remarquables. Dans le cas où un investisseur opte pour l’achat d’une terre privée, le Pays se réservera le droit d’empêcher la transaction, sauf s’il y voit une contrepartie significative en termes de retombées économiques et notamment de création d’emplois pour notre population », conclut le communiqué.