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Pour la France “aucun processus entre l’État” et la Polynésie “ne prévoit un rôle pour” l’ONU

En octobre dernier, la France avait siégé à la Quatrième commission de l’Assemblée générale. Ici le président Brotherson et le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, Nicolas de Rivière. (Photo d'archives)

En octobre dernier, la France a, pour la première fois, siégé devant la Quatrième commission de l’Assemblée générale pour s’exprimer sur la question de la Polynésie française. Ce changement de méthode n’emporte pas un changement de ligne. Nous réitérons qu’aucun processus entre l’État français et le territoire polynésien ne prévoit un rôle pour les Nations unies”, a déclaré Nathalie Broadhurst lors d’une session consacrée à la Polynésie, selon le verbatim de son discours, publié par la Mission permanente de la France auprès de l’ONU.

Celle-ci a ajouté que “depuis plus d’un an maintenant, le dialogue s’est poursuivi avec le président Moetai Brotherson qui a mis l’accent sur le développement du territoire et sur son rayonnement régional et international”.

Des objectifs ambitieux ont été fixés s’agissant de la capacité de pêche du territoire, de développement du tourisme ou encore d’infrastructures, en particulier aéroportuaires. L’État français est aux côtés du territoire pour examiner ces projets et accompagner leur mise en œuvre. Les transferts financiers de l’État français à la Polynésie française représentent chaque année près de 2 milliards d’euros -Environ 240 milliards de francs, NDLR-, soit 30 % du PIB du territoire”, a-t-elle indiqué.

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Pour la représentante permanente adjointe de la France, “le statut de la Polynésie française démontre qu’il n’existe pas un cheminement unique vers la libre détermination”.

La Polynésie française bénéficie d’un statut d’autonomie qui est tout à fait singulier dans la République française (…) La situation dans ce territoire est très différente de celle de la Nouvelle-Calédonie, où le processus politique fait écho à un contexte qui est spécifique et qui n’est pas réplicable au cas d’espèce”, a-t-elle encore ajouté.

Puis de conclure : “le rôle de l’État français restera avant tout de travailler au développement du territoire avec les autorités locales, quelles qu’elles soient, et de poursuivre un dialogue de confiance sur l’ensemble de ces sujets aussi importants”.

Mareva Lechat-Kitalong, la représentante de la Polynésie, participait également à cette session du Comité 24.

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