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Préavis de grève au Centre des métiers de la mer

Les fonctionnaires du Centre des métiers de la mer (CMMPF) menacent de faire grève. Un préavis a été déposé mercredi par la Fédération de rassemblement des agents des administrations de Polynésie (FRAAP) auprès du ministre de l’Agriculture et des ressources marines, Taivini Teai.

Selon ce préavis qui comporte 10 points de revendications, plusieurs dysfonctionnements internes ont été signalés au ministre. Des signalements qui n’ont eu « a priori aucun écho ».

La FRAPP pointe du doigt « une gestion et un management très défaillants des ressources humaines du CMMPF ». Ils soulignent une « multiplication des arrêts maladies par l’ancienne responsable administrative et financière « en raison de tensions psychologiques » et plus globalement une « hausse constante » des arrêts de travail « depuis 3 ans »n « liés principalement au mal-être et au malaise ambiant » mais aussi les démissions de 3 agents, et des demandes de mutation.

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Est également mise en cause la « gestion des deniers publics, en lien avec la gestion des ressources humaines », qui selon eux appelle de « forts soupçons de favoritisme susceptibles de révéler un ou des délits d’abus de biens sociaux et de détournements de fonds publics ».

La gestion du budget alloué au CMMPF est par ailleurs qualifiée d’erratique et « d’aléatoire, malhonnête et malsaine ». Une mauvaise gestion liée selon la FRAAP à des lacunes du directeur en matière « de connaissance et de compétence dans le domaine budgétaire ».

Depuis 50 ans, le Centre des métiers de la mer forme environ 500 marins chaque année. L’École de la mer de Arue, qui doit ouvrir l’année prochaine, devrait compléter ces filières d’apprentissage dans un lieu plus vaste et mieux adapté. Mais selon la FRAAP, « le transfert du CMMPF de Papeete vers Arue, connait des soubresauts inquiétants sur le plan administratif et financier, de nature à compromettre sérieusement les opérations liées au déménagement futur du site actuel ».

La Fédération demande au ministre de « prendre instamment des mesures urgentes » afin que l’établissement retrouve un fonctionnement normal « et apaisé ».

Sans accord, la grève pourrait démarrer le 21 septembre à 00h.

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