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Prendre son envol malgré le handicap

(crédit photo : Tahiti Nui télévision)

On les voit habituellement taquiner les nuages au-dessus de la Punaruu : aujourd’hui, les vols en parapente se sont faits à Atimaono. Avec un handicar, attaché à un treuil, et tracté par un bateau, les décollages ont lieu depuis la plage. Le club de parapente Air Evasion a acquis ce fauteuil adapté en 2019. Il permet à des adultes en situation de handicap moteur de prendre de la hauteur.

Avec un handicar, attaché à un treuil, et tracté par un bateau, les décollages ont lieu depuis la plage (crédit photo : Tahiti Nui Télévision).

« On a fait venir un moniteur de métropole pour former des pilotes biplaces localement, qui ont la qualification pour voler en handicar. On est trois pour le moment en Polynésie », explique Yoann Florentin, moniteur de parapente.

Car, comme l’affirme Alexandre Cecchini, éducateur spécialisé, les possibilités sont multiples. « Il suffit juste d’un peu d’adaptation pour pouvoir permettre à ces jeunes de pouvoir profiter d’activités qui, à la base, ne leur sont pas accessibles ».

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Avec le pilote , ils sont six au total à assurer la sécurité pour ces baptêmes de l’air. Sur terre et en mer, chacun a un rôle précis. Le décollage reste la séquence à risque sur une cinquantaine de mètres avant d’atteindre la hauteur suffisante pour voler librement. Pas de quoi inquiéter Heiata qui, les étoiles pleins les yeux, ne semble pas craindre le vertige…

Cette journée d’aventure, c’est la découverte d’une activité intense en émotions, pour le plaisir des passagers en l’air mais aussi des familles attentives qui ont les yeux rivés vers le ciel. « Je suis contente qu’elle le fasse aujourd’hui, avec tous les camarades. C’est une première aussi pour elle. Que ma fille fasse du parachute, ah oui ! C’est une fierté ! », s’exclame Angélique Yao, la mère de Heiata.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Ces vols en biplaces sonnent ainsi comme une victoire de plus pour ces adultes privés de leur motricité.

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