Dimanche 11 septembre, de 13 heures 17 à 14 heures 25, les 3 groupes thermiques de la Punaruu qui étaient en service ont été arrêtés un par un, de sorte que les 54 MW de consommation de Tahiti ont été produits par l’hydroélectricité (61%) et par le photovoltaïque (39%). Un essai rendu possible par la contribution de Putu Uira, le générateur virtuel en cours de qualification par EDT. Putu Uira a assuré les fonctions de sûreté du réseau électrique en lieu et place des groupes Punaruu.
Il s’agit d’une première historique dans le secteur de l’énergie en Polynésie, à laquelle a assisté le ministre de l’Économie et des Finances, en charge de l’Énergie, Yvonnick Raffin, sur site avec le nouveau PDG d’EDT Didier Pouzou. Pour rappel, la Polynésie s’est engagée dans un Plan de Transition Energétique avec un mix de 75% à l’horizon 2030. Ce projet s’inscrit dans la stratégie de décarbonation énergétique de la Polynésie.
À l’issue des essais, les données seront analysées afin d’affiner les paramètres d’exploitation pour une réception fin 2022, pour une mise en service du générateur Putu Uira » début 2023. Ce dispositif permettra de suppléer les groupes électrogènes, qui seront arrêtés le week-end par fort ensoleillement ou certaines soirées, et de réguler les 30 MW de production solaire supplémentaire, issus des futurs fermes solaires en 2024.
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