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Raiatea : les hôteliers misent sur le salon du tourisme et la clientèle locale

Crédit Tahiti Nui télévision

Les hôteliers sont unanimes, 2020 aura marqué le tourisme en Polynésie… Etablissements fermés, activité au ralenti ou en arrêt depuis la pandémie, le bilan est catastrophique… « On a perdu un chiffre d’affaires de presque la moitié et ça a été dur, très dur » raconte Jean-Jacques Motut, hôtelier.

Les hôteliers misent sur ce salon pour relancer la machine. La cible : le touriste local ! « J’espère qu’on va pouvoir remplir les bungalows parce que plus personne ne vient en ce moment. C’est vraiment calme. Il n’y a plus personne de France, il n’y a plus personne des Etats-Unis, donc on espère remplir un peu avec les locaux. Je n’ai pas mis les pieds à Tahiti depuis le mois de mars l’année dernière donc on ne connait pas les contraintes mais je pense qu’on va les subir et j’espère que les gens vont venir. »

Pour l’établissement d’Olivier Le Maux, qui a réalisé des travaux d’extension l’année dernière, il faut coûte que coûte remplir le planning de réservation. Pour qu’une année soit bonne, il faudrait un minimum de 60% de taux de remplissage… « L’idée ce serait si on arrivait à faire 50 ou 60% de remplissage. Ce serait déjà super sur l’année. Ça parait être un bel objectif déjà. Bien évidemment si on peut faire 80. Mais on ne le fera jamais. Je pense qu’il faudra attendre au moins 2022 pour le faire. »

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Les plannings de réservation se remplissent petit à petit pour la haute saison, si la pandémie persiste cela pourrait compromettre l’activité. « Forcément on espère remplir avec la clientèle locale sur ces ailes de saison. Et en attendant de savoir si la clientèle internationale reviendra à partir de mai comme c’est prévu pour l’instant. On a de bons agendas bien remplis. Est-ce que ça va tenir, on ne sait pas. »

Lors de leur allocution ce jeudi, le haut-commissaire et le président du Pays ont annoncé le maintien des restrictions jusqu’au 15 février. Les salons ne pourront pas se tenir de manière classique. Une version virtuelle du salon du tourisme pourrait être envisagée pour permettre aux hôteliers de vendre leurs produits.

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