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Raiatea : « l’hôpital est toujours occupé (…) avec des cas graves »

Crédit Tahiti Nui Télévision

Depuis la deuxième vague de covid-19, l’Etat et le Pays ont mobilisé leurs compétences pour faire face à la crise sanitaire. Les établissements et centres d’accueil pour patients covid ont dû être réaménagés et de la main d’oeuvre a été demandée. C’est ce travail que le haut-commissaire Dominique Sorain salue aujourd’hui : « Je dois saluer l’extraordinaire organisation qui s’est mise en place ici du jour au lendemain quasiment pour prendre en charge le nombre très important de malades parce qu’il y a eu beaucoup de malades, une contamination très très forte. Ces structures ont dû faire face et il était nécessaire qu’elles puissent recevoir des renforts. On a une vingtaine de personnels soignants (…) venus de l’hexagone pour venir aider leurs collègues qui étaient épuisés par cette saturation de la capacité d’accueil de l’hôpital. »

Si les chiffres des cas positifs ont nettement diminué aux îles Sous-le-vent, le nombre d’hospitalisations reste important à l’hôpital d’Uturoa. « Bien sûr il y a une petite baisse. On a certainement passé le pic de l’épidémie. Mais il y a des risques de contaminations et surtout il y a toujours des cas graves », explique Dominique Sorain. « L’hôpital est toujours occupé, tous les lits sont occupés et avec des cas graves. Ça veut dire qu’il faut aussi respecter, et je le dis à la population de l’archipel, les restrictions. »

À la caserne des pompiers de Uturoa, les interventions ont quadruplé ces dernières semaines. Du 6 au 31 août, ce ne sont pas moins de 150 interventions liées à la Covid qui ont été effectuées. La commune de Uturoa a dû mobiliser ses équipes pour faire face à la recrudescence des cas comme l’explique le tavana Matahi Brotherson… « On s’est organisé grâce aussi à la volonté et au dévouement des employés communaux. Mais je remercie aussi l’unité des tavana des Raromatai, même s’il y a eu un petit souci au niveau de la fermeture des commerces. J’ai expliqué que légalement je ne pouvais pas le faire ».

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Sur les deux centres communautaires, 1 est désormais libre (dépourvu de ses résidents). Les équipes ne sont pas contre un peu de répit, mais la vigilance reste de mise. Les forces de l’ordre quant elles, se chargent de faire respecter le confinement…

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