« Ce sont des décisions politiques qui nous ont coûtés cher. Le gouvernement veut refaire passer les salariés à la caisse. C’est non ! »
La grève annoncée par l’intersyndicale, de laquelle A Ti’a i Mua s’est retirée, est effective à minuit. Les syndicats de salariés ont appelé à un mouvement de contestation devant Tarahoi, jeudi, à partir de 7 heures.
L’intersyndicale a affrété des bus en provenance de la presqu’île pour les personnes qui souhaitent rejoindre le mouvement.
En début de semaine, les organisations patronales ont annoncé ne pas être solidaire du mouvement. Pour ces dernières, la réforme doit avoir lieu. Le Medef et la CPME ont rencontré le gouvernement lundi pour leur présenter leurs amendements.
L’intersyndicale attend plusieurs centaines de personnes ce jeudi place Tarahoi.
La dernière grève générale en Polynésie remonte à 2005. Selon les syndicats, elle avait réuni plusieurs milliers de personnes.
A Ti’a i Mua boycotte la grève générale
L’organisation affirme que les réserves financent le déficit depuis 2000. Le communiqué souligne :
« L’épuisement des réserves est certains sans réforme. Toutes les pensions vont diminuer ajustées aux cotisations. Il faut réformer pour sauvegarder nos retraites par répartition en danger. Il faut réformer pour les retraites d’aujourd’hui. Il faut réformer pour les jeunes générations, retraités de demain. »