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René Bidal s’exprime sur des sujets de société

Suite à un reportage concernant les difficultés que rencontrent les habitants d’îles éloignées atteint d’un cancer, qui pour suivre une chimiothérapie doivent se rendre sur Tahiti, les îles ne possédant pas de structures adéquates pour un tel traitement, le haut-commissaire a tenu à réagir. « Votre reportage précise notre objectif principal, en augmentant nos investissements pour la prévention et la lutte contre le cancer. C’est de rapprocher la médecine du patient et non pas d’exiger du patient, qu’en plus de son mal, il fasse des kilomètres pour aller rencontrer à la fois son médecin et son protocole de soins. »

Rappelons que le président Hollande avait promis 700 millions pour accompagner le Pays dans le traitement du cancer, et que cette semaine, l’Etat a débloqué 227 millions pour fournir des équipements à l’hôpital du Taaone mais aussi à Taravao, Uturoa et Nuku Hiva.

Interrogé sur la saison cyclonique qui arrive et du manque d’abris anticyclonique sur certaines  îles et atolls, René Bidal estime que l’Etat, sur ce sujet doit être accompagné par le Pays. « Le président Fritch est convaincu que l’on ne pourra pas faire rapidement les abris qui doivent être encore construits, sans l’aide du Pays. S’agissant de la période cyclonique, la plupart des Polynésiens savent à quoi s’en tenir quant aux mesures préventives. »

Cependant, un autre phénomène climatique qu’a subi la Polynésie en début d’année a attiré l’attention du haut-commissaire. Les intempéries de janvier 2017 qui ont provoqué énormément de dégâts avec des inondations, des équipements détruits etc…  « Cette année, l’hélicoptère va survoler les vallées afin de repérer les obstacles au bon écoulement des rivières et sur lesquels il faudra intervenir pour les enlever avec l’aide des maires et des services municipaux. »

Concernant le budget de l’outremer, qui a été annoncé à la hausse par la ministre Annick Girardin, hausse de 4%, René Bidal explique, « La loi de finance n’est pas votée, sur les orientations que vient de définir la ministre, il faut attendre que la loi soit votée pour savoir exactement ce qu’il sera donné à la mission outremer. »

Autre sujet de société qui défraie de plus en plus la chronique ces derniers temps, le trafic de stupéfiants, notamment celui de l’ice. « Je suis attentif et préoccupé. C’est un trafic et un usage de stupéfiants très particulier qui de mondain est en train de se généraliser. Les orientations que nous avons définies avec le procureur vont surtout s’axer sur le trafic. L’ice est un stupéfiant qui n’est pas fabriqué sur place. Il est importé. Ces derniers temps, de 2016 à 2017 nous avons eu une hausse de 8% des infractions révélées par l’action des services de police, des douanes et de la gendarmerie ».

Pour abonder dans ce sens, le haussaire, a annoncé que « Dans les heures qui vont venir, vous entendrez parler d’une affaire qui va marquer sans doute la problématique de la lutte contre le trafic d’ice. »

 

Rédaction Web 

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