Les restaurants de la place peaufinent les derniers détails avant la grande soirée du jour de l’an. Privés de ce rendez-vous l’année dernière, les maestros des fourneaux comptent bien reconquérir le palais des gourmets. Et malgré les règles sanitaires en vigueur, le cahier des réservations affiche complet. « Je suis content tant que le restaurant est plein et que les gens ont passé un bon moment. Tout le monde s’y retrouve à la fin. Les clients ont passé un bon moment, ils gardent des bons souvenirs, et nous on est contents parce qu’on a bien travaillé, il y a une vraie cohésion d’équipe » indique Igor Lehmann, chef du restaurant Le Velvet.
Coté discothèques, c’est une soirée qui s’annonce en demi-teinte. Rouvertes avec l’apparition du pass sanitaire début décembre, elles constatent un nette baisse de fréquentation. Certaines ont même du se reconvertir en espace restauration. « C’est bien, on retrouve une certaine liberté. Mais normalement, seules les boîtes de nuit peuvent autoriser les gens à danser s’ils sont rentrés avec leur pass sanitaire, et pas les autres. Sauf que là, on voit de partout que les bars et restaurants proposent les mêmes services que les boîtes de nuit sans imposer le pass sanitaire » déplore Stéphane Gay, président du syndicat des bars et des dancings.
À 3 jours du passage à 2022, tous souhaitent obtenir une dérogation exceptionnelle de la part des autorités sur leurs horaires de fermeture. Mais pour le moment, le représentant de l’État n’a pas communiqué sur un éventuel assouplissement.
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