Le métier de pilote maritime est encore méconnu mais indispensable pour toutes manœuvres dans les ports du monde entier. Romain, qui en février 2020 a intégré ce poste au sein du port de Papeete, doit au quotidien conseiller et assister les capitaines de navire dès leur arrivée mais aussi pour leur départ. Une lourde responsabilité lorsque l’on doit manœuvrer des mastodontes de plusieurs milliers de tonnes.
Selon Romain, il s’agit d’« un métier qui est assez risqué donc il faut être bien concentré, il faut une hygiène de vie. Mais si on aime son métier, il n’y a pas de soucis ».
Avec une belle carrière dans la marine marchande depuis quelques années, Romain doit avoir une connaissance parfaite des particularités techniques du port de Papeete, réel poumon économique souvent redouté par les capitaines de passages. « La particularité du port ici, c’est que la passe fait 110m de large et est sujette aux courants et au vent parfois », explique-t-il.
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Avec une baisse drastique du trafic maritime depuis la crise covid, la station de pilotage Te Ara Tai du port de Papeete a enregistré une diminution de ses interventions d’environ 30% sur toute la Polynésie. Une situation délicate mais qui n’empêche pas Romain et ses équipiers de se concentrer sur l’avenir. « On espère une reprise du trafic dans les mois à venir. Si ça se confirme, il est possible qu’on recrute un nouveau pilote ».
Une perspective encourageante pour ces hommes travaillant souvent dans l’ombre mais qui devraient de plus en plus être sollicités, puisque l’Organisation Mondiale du Commerce envisage une croissance de plus de 7% du commerce mondial de marchandises en 2021.
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