Site icon TNTV Tahiti Nui Télévision

Roselyne : « Ce n’est pas le cancer qui va me commander, c’est moi qui vais le commander »

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Une journée pour les patients atteints d'un cancer et leurs proches


L’annonce d’un cancer bouleverse complètement la vie de ceux qui y sont confrontés. Un combat contre la maladie qui mobilise beaucoup les patients mais aussi leurs familles. Depuis 2017, Roselyne, une habitante de la Presqu’île, se bat contre un cancer : « À l’annonce de mon cancer, j’ai été bouleversée, paniquée. Ma vie a changé et c’est comme si mon monde s’était écroulé. Mais malgré cela, et grâce à mon entourage -j’ai un mari formidable-, je suis restée positive. Quand tu as des enfants et qu’ils ont besoin de toi, il faut que tu sois bien. Il faut rester courageux. Et je sais que le médecin et les équipes médicales sont là pour m’aider ».

Roselyne est suivie à la maison médicale de l’hôpital Taaone. En 2019, son cancer se généralise : « Quand j’ai appris ça, je me suis dit que ça y’est, c’était fini pour moi. Puis je me suis dit que non (…) et je suis allée de l’avant. L’équipe médicale m’a fait du bien. Je me suis dit qu’il y avait de l’espoir encore ».

Lire aussi – Cancer : une journée dédiée aux patients et à leurs proches samedi 21 mai à l’assemblée

Guérie, puis victime d’une récidive, Roselyne a connu des phases de découragement, mais elle s’est toujours efforcée de positiver : « Il y a des moments où on n’est pas bien, mais il faut surmonter le mal par le bien. Je ne veux pas que le mal me domine. Ce n’est pas le cancer qui va me commander, c’est moi qui vais le commander ». Sa bonne hygiène de vie l’aide à faire face à la maladie : « C’est important de bien manger et de faire du sport. Ce n’est pas bon de rester alité. L’équipe médicale me soutient, mais il faut aussi que je fasse ma part ».

– PUBLICITE –

Elle s’adresse aujourd’hui à ceux qui, comme elle, doivent faire preuve de courage et de détermination pour ne pas baisser les bras face à une maladie ravageuse : « Il y a toujours de l’espoir, il y a des équipes, des associations, la famille, l’église… Moi, par exemple, j’ai beaucoup aimé parler avec la psychologue. J’ai besoin de parler pour faire le vide dans mon cœu. La musique aussi, me fait du bien, ainsi qu’à mon corps. J’écoute beaucoup mon corps ».

Quitter la version mobile