Depuis le 1er janvier, le prix du kilo de coprah est passé de 155 à 165 Fcfp, soit 10 Fcfp de mieux qu’en 2024. Une nouvelle accueillie avec joie par les coprahculteurs motivés à reprendre leur activité après la période des fêtes. « C’est une très bonne chose. On est contents que le prix ait augmenté », se réjouit Tetaria.
Mais voilà, lorsque le mauvais temps s’installe, comme ces dernières semaines, la préparation du coprah est alors compromise. Le beau temps étant un élément essentiel dans le processus du séchage. S’il pleut en continu, la pulpe de coco finit par moisir. Auguste comme quelques autres coprahculteurs en ont fait des frais. Ce sont des semaines de travail qui sont perdus. « Lorsque j’ai commencé à extraire la pulpe des cocos, il faisait particulièrement beau. Et puis, trois jours après, le mauvais temps est arrivé. Du coup là, je suis en train de trier. Il y a beaucoup de pertes. J’ai perdu mon temps pour l’extraction de la pulpe. Je ne pensais pas perdre autant. »
D’autres préfèrent jouer la carte de la sécurité et attendre que la météo soit plus clémente pour reprendre l’activité. « C’est mieux, comme ça on n’a pas de perte sur les cocos. C’est un travail difficile et ça sera dommage… Quand il n’y a pas de coprah, on fait un peu de Fa’a’apu, de la pêche, confie Tetaria. Ce n’est pas évident ».
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Il faudra attendre encore quelques jours avant le retour du soleil.