Il aura fallu rédiger 4 protocoles avant que tout le monde s’accorde à apposer sa signature. Deux points ont nécessité d’ultimes discussions, parfois très animées : la compensation des jours de grève et les garanties que le protocole sera bien appliqué par chaque parti.
Les jours de grève en seront pas payés
Conformément aux nouvelles dispositions réglementaires, la direction du CHPF de Taaone ne pourra pas payer les jours de grève. Mais le directeur s’est engagé à compenser au cas par cas par des heures de travail lissée sur plusieurs mois. Ce qui a été accepté par tous les syndicats et leurs délégués.
Concernant l’application du protocole, un comité de suivi sera chargé, comme son nom l’indique, de veiller à ce que chaque point soit respecté. « Les dispositions qui sont à l’intérieur de ce protocole sont de nature surtout administrative. Le suivi qui a été institué nous permettra de les mettre en place très très probablement. Après il y a quand même, probablement, dans les différents protocoles qui ont pu être signés antérieurement, certaines dispositions qui ont été mises mais qui ont rencontré certaines difficultés pour leur mise en place. C’est probablement ce qui s’est passé », déclare le ministre de la santé, Jacques Raynal.
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En effet, depuis 2004, plusieurs grèves ont émaillé l’activité du secteur de la santé en Polynésie et plusieurs protocoles d’accord ont été signés. Elles ont été peu, voire pas du tout respectées.
Le ministre de la Santé s’est engagé à faire respecter chaque point de ce protocole, engageant son « honneur d’auvergnat ».