Le système de climatisation par pompage d’eau froide océanique en eau profonde (Swac) assure déjà depuis trois semaines la climatisation de l’hôpital. Ce projet s’achève ainsi après trois ans de travaux.
La mise en place de ce Swac, le plus grand au monde, est pour le président Edouard Fritch une fierté : « Soyons fiers de le dire tout haut. C’est de la fierté bien placée et stimulante. C’est la
preuve que la Polynésie est capable de grandes choses lorsqu’elle se donne les moyens d’y parvenir. Quelle fierté de voir que nous y sommes enfin parvenus ! »
Le Swac devrait permettre d’économiser 2% de la consommation électrique de Tahiti, soit l’équivalent de 5000 tonnes de CO2 en moins chaque année.
Pour l’hôpital de Taaone, ce sont plus de 300 millions de Fcfp qui seront économisés chaque année grâce à ce système de climatisation performant.
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En parallèle de l’inauguration du Swac, le conseil des ministres a pris un arrêté concernant la ville de Pirae afin de protéger les conduites sous-marines posées dans les eaux intérieures de la commune.
Les coordonnées géographiques des conduites sous-marines qui alimentent le SWAC étant désormais connues, la direction polynésienne des Affaires maritimes (DPAM), en coordination avec le Service hydrographique et océanographique de la marine(SHOM), a pris le parti d’élaborer un dispositif de protection de la portion des conduites sous-marines posées sur le sol de la mer dans les eaux intérieures aux abords de la commune de Pirae. Cette démarche a nécessité une approche transversale de l’ensemble des activités s’exerçant sur le plan d’eau, les éventuelles occupations du domaine public maritime ainsi que l’existence possible d’autres réseaux sous-marins. À cette occasion, l’émissaire du rejet des eaux usées de l’hôpital, à un peu plus de 150 mètres des conduites, sera également protégé.
Dans l’espace maritime concerné, il est désormais prévu un principe d’interdiction du mouillage sur ancre dans une zone de protection autour des conduites, afin d’éviter que les ancres des navires n’accrochent et ne détériorent le câble. La zone d’interdiction est délimitée de manière à constituer un périmètre s’étendant sur 100 mètres de part et d’autre du câble.
Pour des raisons de sécurité, il est tout de même prévu que l’interdiction de mouillage dans la zone de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien de l’installation immergée ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires dans des circonstances de force majeure. Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par le présent projet d’arrêté.