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Tahiti Fashion Week : répétitions catwalk pour les candidates

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Fashion Week : répétitions catwalk pour les mannequins en herbe


Elles rêvent toutes de fouler les plus prestigieux « catwalk » : les candidates au concours de l’agence Brave Models enchaînent les répétitions à l’approche du jour J. Des entraînements tardifs et rigoureux, car pour être la grande gagnante, il faut savoir faire des sacrifices. « Ça va faire presqu’un mois qu’on les fait marcher tous les soirs sur des talons de près de 11 cm, des talons très fins, pas de compensés, pour que ce soit plus difficile pour elles. […] Même celles qui ne savaient pas le faire, ça y est, elles sont à l’aise » explique Mareva David, coiffeuse et coach.

« Ils ne font pas ça juste pour leur plaisir, ils savent que l’agence n’aime pas les cheveux jaunes ou les cheveux raides, par exemple. […] Si t’as vraiment envie d’en faire ton métier, tu seras prête à tous les changements » admet Ohine, candidate.

Car les candidates le savent, ce concours ouvre des portes au-delà des frontières polynésiennes. « Elles doivent comprendre très rapidement que c’est un métier, un vrai métier. Donc il faut avoir une hygiène de vie très clean, il faut bien manger, ne pas boire d’alcool… Il faut bien s’occuper de ton physique et après, si tu es intelligente, tu peux rapidement gagner beaucoup d’argent » indique Alberto Vivan, fondateur de la Tahiti Fashion Week et responsable de la direction artistique.

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En plus d’une opportunité de carrière, ce concours est aussi l’occasion de se surpasser et de vivre de nouvelles expériences. « Depuis très jeune, j’ai une taille assez importante, et tous mes amis, ma famille… m’ont poussé à aller vers le mannequinat et à faire des défilés, sauf que moi, je ne voulais pas. C’est en prenant petit à petit confiance en moi au fil des années que je me suis dis ‘go faire la Fashion week’, et que je me suis lancée dans cette aventure qui peut, peut-être, m’emmener très loin » confie Sarah.

« Je pense avoir le temps de pouvoir représenter Punaauia à l’élection de Miss Tahiti, dans plusieurs années. En attendant, je pense pouvoir me consacrer à une autre voie, qui est assez similaire, mais pas trop, et qui est celle de la Tahiti Fashion Week » nous dit Hokulea, candidate et Miss Punaauia 2022.

Et les candidates ne sont pas les seules à s’activer à l’approche de l’événement, du côté des créateurs, ces derniers jours sont consacrés aux dernières retouches. « Les essayages, c’est quelque chose de très important pour les couturiers, parce qu’en fait, on leur envoie un tableau avec les mesures des jeunes, mais ensuite ils ont besoin d’avoir la tenue sur le corps avec le visage de la personne, pour reprendre un peu ceux qu’ils ont fait. C’est ce qu’on appelle des retouches défilées. C’est-à-dire que les vêtements sont déjà faits, ils font juste une petite retouche » déclare Agnès Genefort, responsable créateurs.

Il faudra patienter encore quelques jours avant de découvrir ces créations originales, mais surtout, le visage de la prochaine figure de mode polynésienne.

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