Un espace collaboratif de réparation gratuit et accessible à tout le monde vient de voir le jour. Baptisé Tata’i, il est né de constats lié aux actions que mènent sur le terrain, depuis 3 ans, le collectif Nana Sac plastique. Une démarche alternative à la surconsommation, explique, Moea Pereyre, présidente de l’association Nana Sac Plastique : « le but c’est vraiment de pouvoir sortir de ce cercle infernal de la surconsommation. Tata’i c’est une réponse comme celles qu’on a commencé à apporter sur le terrain, à ce phénomène d’acheter et de jeter. C’est réduire notre impact sur l’environnement. Parce que si on répare, automatiquement, on ne va pas acheter un nouvel objet qui a un impact carbone très très grand. »
Ce concept collaboratif a vu le jour en 2010 au Pays Bas et s’est développé partout dans le monde. Il consiste à réunir des professionnels de la réparation, mais également des bricoleurs du dimanche et des consommateurs, qui plutôt que de jeter leurs affaires abîmées, pourront les réparer ensemble.
« On a créé une page Facebook sur laquelle vous allez pouvoir retrouver l’enquête pour qu’on arrive à mieux identifier les objets que les gens ont chez eux et qu’ils souhaiteraient venir réparer avec nous. Si vous avez des compétences à partager, n’hésitez pas. Et en tant que personne qui a des objets à réparer et qui souhaite nous rejoindre sur ces ateliers, il faut qu’on trouve avec eux pour réparer leur objet et partir avec l’objet, mais aussi partir avec de nouvelles compétences puisqu’on va échanger, on va leur montrer des petits tuyaux pour qu’ils puissent à terme, réparer tout seuls leurs objets. »