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Teahupo’o : la Surfrider Foundation apporte son soutien aux associations et évoque « d’autres sites » pour accueillir les JO

La Surfrider Foundation, qui œuvre à la protection des océans et des littoraux, vient d’apporter son soutien aux associations qui s’opposent à la construction de la nouvelle tour des juges à Teahupo’o pour l’épreuve de surf des Jeux Olympiques. Elle demande aux organisateurs « d’explorer d'autres solutions, y compris d'autres sites de compétition ». (Archives TNTV)

Dans un communiqué publié, vendredi, sur son site Internet, la Surfrider Foundation a pris position sur l’épineux dossier de la nouvelle tour des juges. L’association dit « soutenir la position de la communauté locale et les préoccupations de l’association Vai ara o Teahupo’o pour garantir l’intégrité environnementale des récifs de Teahupo’o ».

« Nous nous opposons à toute nouvelle construction mettant en danger l’écosystème récifal et lagonaire. Toutes les améliorations nécessaires à la structure existante doivent être effectuées de la manière la plus écologique et en consultation avec la communauté locale », indique le communiqué.

L’association souligne qu’une « tour en bois est utilisée avec succès depuis des décennies pour accueillir et juger des compétitions internationales de surf » mais que « le Comité olympique affirme que la tour en bois existante ne répond pas à ses normes, sans expliquer pourquoi ».

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La Surfrider Foundation demande donc au Comité organisateur et aux élus polynésiens « d’explorer d’autres solutions, y compris d’autres sites de compétition, ainsi que les conséquences économiques, environnementales et sociales ».

« La Surfrider Foundation s’associe à la volonté de la communauté locale de protéger les précieux récifs de Teahupo’o. Les Jeux olympiques devraient pouvoir organiser une compétition de surf de 3 jours sans mettre en péril la santé de l’écosystème de Teahupo’o », indique son président Chad Nelsen, cité dans le communiqué. « Les projets actuels créent des risques inutiles pour les récifs de Teahupo’o et pour l’intégrité future des compétitions olympiques de surf dans leur ensemble », conclut celui-ci.

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