C’est le cheval de bataille de l’association 193 : la question du nucléaire sera particulièrement scrutée lors de ces élections Territoriales. Dans une lettre ouverte, elle invite les candidats à se positionner sur le sujet, abordé différemment selon les professions de foi des 7 partis en lice.
Dans une lettre ouverte adressée à l’ensemble des formations, l’association fait un état des lieux des indemnisations et rappelle ses doléances, notamment le retrait du seuil d’1 millisivert et l’organisation d’un référendum local sur le sujet.
« La question ne peut pas être évitée comme on le voit actuellement, alerte Père Auguste Uebe; le président de l’association 193. C’est un sujet considérable en Polynésie, c’est le seul territoire français qui a connu autant d’essais, et on n’en parle pas » . La question du nucléaire ne figure pas dans les programmes de trois des formations en course : le Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi, Hau Maohi et Heiura les Verts.
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Elle est l’objet de la 49ème mesure du programme de A Here Ia Porinetia. Le parti de Nicole Sanquer se positionne en faveur d’une dépolitisation de la question, d’une indemnisation des victimes et d’un soutien à la collectivité.
En fin de programme, le Ia Ora Te Nunaa exprime son souhait que la France inscrive le fait nucléaire dans la constitution, « avec ses ombres et ses lumières » et qu’elle participe au financement de la santé pour « apaiser les blessures du passé » .
Le Tapura dit vouloir « obtenir de l’Etat le remboursement des frais liés aux essais, engagés par la CPS« .
Quant au Tavini Huira’atira, il considère que l’État doit respecter le Fait Nucléaire et ses conséquences, mais aussi rembourser les dépenses de la CPS liées aux maladies radio-induites.
Dans ce courrier, l’association exprime enfin son regret que l’État ne participe pas au financement de l’Institut du cancer.
Le courrier de l’association 193 est à retrouver ci-dessous :