A 88 ans, Sylvia Earle milite toujours contre la surpêche et l’exploitation minière des fonds sous-marins. Cette océanographe réputée prévoit de venir explorer les profondeurs autour de l’atoll de Tetiaroa dans le courant de l’année prochain.
« Je viens de l’autre côté du monde, mais il n’y a qu’un monde. Je suis tombée amoureuse de l’océan de l’autre côté du monde, mais il n’y a qu’un océan. La plupart des pays ont signé le traité sur la haute mer, mais jusqu’à présent, seuls huit d’entre eux l’ont ratifié. Et ce traité n’aura pas valeur de loi tant qu’au moins 60 pays ne l’auront pas signé. Ce Forum offre une opportunité aux pays du Pacifique de passer de huit, à neuf, dix pays ou plus », a expliqué la scientifique américaine.
« La montée des eaux est constatée de manière plus directe dans certains des pays du Pacifique. On observe aussi de plus en plus cette salinisation des nappes. C’est une préoccupation, parce qu’une fois qu’elles sont atteintes, l’agriculture et la vie sont rendues beaucoup plus difficile. Cela devient une problématique partagée », a de son côté indiqué Moetai Brotherson.
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« On a tous en également en ligne de mire Nice 2025, ce grand évènement de l’ONU, qui va se dérouler en France, sur les océans. Nous sommes tous des nations océaniques. C’est un évènement auquel il faut que l’on participe », a-t-il ajouté.
Le président du Pays a par ailleurs annoncé qu’il annulait son déplacement en Australie, prévu à l’issue du Forum. Il reviendra donc le week-end prochain à Papeete, après une semaine aux Tonga.