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Tsunami : le fenua participe a un exercice à l’échelle du Pacifique

La Polynésie française a participé hier mercredi, au cinquième exercice tsunami PACifique WAVE 2015 organisé par la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco’s (COI/Unesco), annonce le haut-commissariat dans un communiqué. La COI/Unesco est composée d’une trentaine d’Etats de la région du Pacifique, dont la France et ses collectivités d’Outre-mer du Pacifique.
 
Le but de cet exercice était de simuler un tsunami destructeur à l’échelle du Pacifique pour amener tous les centres d’alerte nationaux et locaux à  tester les nouveaux équipements et formats de messages délivrés par le PTWC (Pacific Tsunami Warning Center) qui est le centre d’alerte international situé à Hawaï. Celui-ci est chargé de diffuser les messages d’information à l’ensemble des pays du Pacifique.
 
Le Haut-commissaire étant l’autorité de la gestion des alertes tsunamis auprès de la population en Polynésie française, cet exercice a mobilisé la direction de la Défense et de la Protection Civile (DDPC) du Haut-commissariat et le Laboratoire de Géophysique (LDG) qui est le centre national de détection et d’alerte aux tsunamis pour la Polynésie.
 
Parmi les 6 scénarios proposés aux différents centres d’alerte nationaux des pays du Pacifique, le LDG et la DDPC ont opté pour le scénario fictif d’un séisme de magnitude 9.0 localisé aux Tonga. Ce scénario est particulièrement contraignant au niveau des délais d’alerte puisque le temps de trajet minimum du tsunami entre sa source aux Tonga et les premières côtes polynésiennes dans les Australes est de seulement 2h30 et près de 3 heures pour Tahiti par exemple. Ainsi, le délai de prise de décision du Haut-commissaire pour l’alerte aux populations est inférieur à une heure. Le LDG a calculé les temps d’arrivées théoriques du tsunami et a donné une estimation préliminaire des hauteurs maximales des vagues.
 
Cet exercice a permis de tester les communications et échanges en situation d’alerte entre la DDPC et le LDG, mais également de comparer les nouveaux formats de messages de PTWC qui donnent désormais une estimation des hauteurs de vagues, aux prévisions réalisées par le LDG pour les côtes polynésiennes.
 
 
Ce scénario prévoit que soient menées les actions suivantes par le Haut-commissariat :
 
  • Déclenchement du dispositif Orsec Tsunami ;
  • Information des maires du déclenchement du dispositif Orsec Tsunami et demande d’activation de leurs PCS (plan communaux de sauvegarde) ;
  • Activation du PC Crise du Haut-commissariat ;
  • Information de la population par la voie des médias pour relayer l’alerte en appui des communes avec rappel des conduites à tenir ainsi que de l’estimation des hauteurs d’eaux attendues ;
  • Déclenchement des sirènes d’alerte tsunami une à deux heures avant l’arrivée du tsunami et selon l’ordre des heures d’arrivée des vagues sur les côtes polynésiennes calculées par le LDG ;
  • Maintien d’un contact permanent avec les communes pour faire régulièrement des points de situation des évacuations ;
  • Information des habitants des communes via les maires et des medias sur l’actualisation des hauteurs d’eaux attendues ;
  • Après le passage du tsunami et avant la levée des mesures d’évacuation, les services de secours interviendront pour secourir les victimes.

 

 

Rappel des consignes à respecter en cas d’alerte au tsunami :
 
  • Écoutez la radio et respectez les consignes données.
  • Lorsque l’ordre d’évacuation est donné (sirène sonnant trois fois 1 minute ou ordre donné à la radio) : évacuez dans le calme et à pied vers une zone refuge en hauteur.
  • Emmenez le minimum de médicaments, nourriture, eau, papiers importants et un poste de radio.
  • Écoutez la radio jusqu’à la fin de l’alerte, plusieurs heures après (sonnerie continue de la sirène pendant 30s.).

 

  • Ne pas utiliser votre véhicule.
  • Ne pas récupérer vos enfants à l’école, ils sont pris en charge par l’établissement scolaire.
  • Ne pas rester près du rivage et des cours d’eau.

 

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