« Une fois que l’on aura réceptionné un appel, on va le traiter et après on dirigera les secours qui seront territorialement compétent. Soit la caserne de Mahina, soit celle de Pirae, et cela dans le meilleur des délais. Il y aura automatiquement une réponse. », indique Xavier Bonnet, chef du Centre de Traitement d’Alerte.
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Des interventions plus rapides et efficaces. D’autant que le centre sera situé dans la même pièce que le centre d’appel du SAMU, à l’hôpital du Taaone. « Par exemple, quelqu’un a appelé le 15, alors que nous avons un début d’alerte incendie. Le 15 pourra recevoir l’alerte, mais du fait de l’interconnexion, il pourra basculer l’appel sur les pompiers. Comme cela il n’y a pas de perte de temps. »
En plus des sept sapeurs-pompiers recrutés pour gérer le centre d’appel, la commune envisage de recruter seize pompiers volontaires qui seront détachés tantôt au centre d’appel, tantôt au sein des casernes de Pirae et Mahina.
Pour Arue qui n’a jamais eu de caserne de pompiers, ce CTA va révolutionner l’aide à la personne. « C’était une volonté commune de mutualiser nos efforts, d’une part pour générer des économies, et aussi par souci d’efficacité. », explique Philip Schyle, tavana de Arue.
Le centre de traitement d’alerte devrait être opérationnel en janvier 2018. Son coût de fonctionnement, 232 millions Fcfp par an, sera réparti entre les trois communes au prorata de leur nombre d’habitants. A terme, ce centre d’appel aura vocation à s’étendre à toutes les communes de Tahiti.