De l’acquisition d’un aquarium, « un petit cube de lagon, sans les poissons » à son installation en boutique, il n’y a qu’un pas que Mataira et ses associés ont franchi. « Cela nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement d’un lagon et en y ajoutant de temps à autres quelques mollusques, on est arrivé à avoir des nacres. »
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Et c’est de là, qu’une idée « folle » a germé dans la tête de ces jeunes entrepreneurs: Pourquoi ne pas greffer des nacres à Papeete. « Quand on parle de la perle de Tahiti, celle-ci n’a de Tahiti que le nom, puisque qu’elles sont originaires en général des Tuamotu ou des Gambier. Du coup, le fait de posséder un aquarium d’eau de mer nous a permis de tenter l’expérience et nous avons profité de l’anniversaire de notre marque pour nous lancer. »
il ne faut pas voir dans cette « lubie » une quelconque velléité commerciale. Non. Juste le fun. « On a pas l’idée de récolter des perles, c’est juste une expérience. La première réaction de nos clients quand ils voyaient les nacres dans l’aquarium était « eh il faut les greffer. » , et finalement, on s’y est mis ».
Afin de réaliser cette opération inédite, c’est à Grégory Léontieff qu’ils ont fait appel. Cet ancien greffeur s’occupe désormais de commercialiser des aquariums d’eau de mer. « Lorsque j’ai créé mon entreprise d’aquarium marin, cela m’a paru naturel lorsque je mettais des nacres dans mes aquariums, d’essayer de les greffer ».
Cette expérience, en milieu fermé, il l’a tenté il y a deux ans, et elle a porté ses fruits. « Je me suis dit pourquoi pas reproduire ce procédé à la boutique de mes amis » Pour autant faire de la perle pour du business, n’est pas le but. Il faut plutôt y voir de la passion. « Que l’aquariophile puisse avoir dans son aquarium une nacre avec sa propre perle, je trouvais le concept assez intéressant. »