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Un réseau de fermes de démonstration de l’agroécologie dans le Pacifique

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

Dans la poursuite des actions menées ces quatre dernières années, le ministère de l’Economie verte et du domaine conduit un programme de transition agro-écologique et de développement de l’agriculture biologique pour une agriculture adaptée au changement climatique, respectueuse de la biodiversité avec un minimum d’impacts environnementaux.

Un des moyens retenus pour atteindre ce but est la mise en place d’un réseau régional de fermes de démonstration aux pratiques innovantes, conformes aux principes de l’agroécologie, s’appuyant sur les savoir-faire et les connaissances des agriculteurs, soutenus techniquement et financièrement par les pouvoirs publics. La finalité de ce réseau est de faciliter l’adoption de techniques conformes aux principes de l’agroécologie et de l’agriculture biologique limitant l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse, et garantissant une meilleure qualité nutritionnelle et sanitaire des productions agricoles locales..

Le réseau doit ainsi faire la démonstration de la viabilité technique et économique de fermes de démonstration adaptées à nos réalités afin de constituer un ensemble de références pour le monde professionnel.

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(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

En Polynésie française, ce réseau sera mis en place, animé et coordonné par la direction de l’Agriculture (DAG). Afin d’identifier les exploitations souhaitant intégrer ce réseau, un appel à candidature auprès des agriculteurs de Polynésie française est ouvert jusqu’au vendredi 29 novembre.

Ce programme est mis en œuvre sur le budget propre de la Polynésie et bénéficie également de l’enveloppe régionale du 11ème Fonds Européen de Développement des Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) de l’Union européenne, associant les quatre PTOM du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Polynésie française et Wallis & Futuna), au travers de la Communauté du Pacifique (CPS), dans le cadre du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE).

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