Un témoin a signalé la présence de quatre personnes dans le cratère, après la tombée de la nuit. La zone est pourtant interdite.
« C’est possible que ce soit des touristes qui se sont perdus, et qui n’arrivent pas à sortir du volcan… C’est interdit de descendre, sauf s’ils viennent avec une personne d’ici, qu’ils préviennent, et qu’ils expliquent les raisons de cette descente. Il faut qu’ils disent quand ils descendent et quand ils comptent remonter. Mais cette fois, personne ne nous a prévenus… jusqu’à ce qu’on nous téléphone pour nous dire que des gens avaient besoin d’aide », a déclaré le commandant Pedro Lazo Hucke, chef de la caserne de pompiers de Hanga Roa, à Tahiti Nui Télévision.
La police, les pompiers, une ambulance et des représentants de la mairie ont organisé les secours. Il a fallut descendre dans le ventre du volcan, 500 mètres plus bas. Mais après une fouille minutieuse, les pompiers sont revenus bredouille. Les explorateurs étaient ressortis par leurs propres moyens. L’un d’entre eux, un touriste venu de Tahiti, avait croisé des archéologues américains.
« Il y a sept ans, il y avait un panneau qui disait que c’était une zone normalement réservée et soumise à autorisation. Ce panneau n’existe plus. Donc, je suis passé », raconte Bertrand Devaux, un enseignant retraité venu de Tahiti
Cette fois-ci, le Rano Kau a épargné ces aventuriers téméraires. De jour, le volcan est déjà escarpé et glissant. De nuit, le défi aurait pu tourner au drame.