Site icon TNTV Tahiti Nui Télévision

Une équipe médicale d’urgence polynésienne en soutien à l’OMS

Les équipes médicales d’urgence sont essentielles dans la chaîne des secours et des interventions auprès des populations (Crédit Photo : TNTV)

Intervenant sur les lieux des catastrophes ou de crise sanitaire, les équipes médicales d’urgence sont essentielles dans la chaîne des secours et des interventions auprès des populations. Un maillon que le ministère de la santé souhaite rendre opérationnel en formant une équipe locale agréée par l’organisation mondiale de la santé.

Un travail de recrutement est mené par la Direction de la Santé, qui recherche les personnes maîtrisant les compétences exigées par l’OMS. Des profils « techniques » , relève le directeur de la santé Philippe Biarez, qui précise que des compétences « médicales et océaniennes » sont indispensables pour intégrer l’unité. « Il faut avoir une compréhension des îles du Pacifique et la capacité de parler en anglais, puisque tous nos collèges sont anglophones » , ajoute-t-il.

L’objectif est de professionnaliser une équipe médicale d’urgence prête à intervenir et se déployer en Polynésie ou dans le bassin Pacifique. Trois équipes médicales d’urgence de l’OMS sont notamment intervenues en soutien au Vanuatu après le passage de l’ouragan Lola. En deux semaines, elles ont vu quelque 900 patients en deux semaines, en autonomie complète. « Il n’y a aucun impact sur les communautés qui sont affectées sur le terrain, précise Pierre-Yves Beauchemin, consultant technique et logistique pour l’OMS. On apporte un soutien immédiat, avec des kits paquetés et prêts à être déployés en quelques heures » .

– PUBLICITE –

Depuis 2005, des professionnels de santé de Polynésie interviennent déjà à l’échelle régionale pour des formations et du soutien sanitaire grâce à l’association Partage Santé Pacifique. Ces derniers sont intervenus aux Samoa en 2019, lors de l’épidémie de rougeole. Sandrine Maurice, sage-femme et membre de l’association, a par exemple mené des missions d’accompagnement sur le long-terme. « J’ai fait de la formation, et j’ai vu beaucoup de situations qui m’ont marquée, au niveau du manque de moyens, humain ou matériel, raconte-t-elle. À chaque fois, on se dit que l’on a beaucoup de chance d’être en Polynésie avec les moyens qu’on a. Il ne faut jamais oublier ce qui peut se passer ailleurs » .

Pour débuter, le Pays recherche une quinzaine de volontaires.

Quitter la version mobile