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Une marche pour dire « Oui » au vaccin

Crédit Tahiti Nui Télévision

Malgré des rangs clairsemés, les pro-vaccinations, majoritairement des membres du Sdiraf, ont marché de la place Tarahoi vers les bureaux du haut-commissariat. Leur principale revendication : inciter la population à se faire vacciner. Michel Arakino vient de revenir d’une année de formation en métropole où il a vécu une crise sanitaire bien différente de celle qui s’est déroulée en Polynésie : « Dans l’école où j’étais en métropole en formation, on était 280 élèves. Sur les 280, il y a eu des collègues qui sont partis. On avait plus de 40, 50 ans. Ce n’était pas que des sexagénaires. Et puis on avait aussi des collègues plus jeunes. Leurs parents chez eux ont attrappé le covid à leur travail. Aujourd’hui ils sont orphelins. Et ça ce n’est pas un film, c’est du vécu. Je suis ému parce qu’il y a certains qu’on a soutenu. Aujourd’hui le seul moyen (de se protéger, NDLR), c’est le vaccin. »

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Après avoir été reçu par le directeur de cabinet du haut-commissaire, le cortège s’est dirigé vers la présidence. Pour le président du Sdiraf, l’heure est grave. Selon lui, la covid-19 détruit progressivement la Caisse de prévoyance sociale. Il déclare notamment qu’une seule journée passée en réanimation par un malade de la Covid-19 coûterait 800 000 Fcfp à la CPS. « Aujourd’hui je dis qu’à la fin de l’année peut-être, ou avant, la CPS va diminuer ses prestations. Ils ne vont plus rembourser la maladie, ils ne vont plus payer les allocations. Et les retraites ça va baisser. J’espère que ceux qui ne sont pas venus aujourd’hui entendent ça ! Ce ne sont pas des mots en l’air. C’est pour ça qu’on est là : pour notre Pays mais aussi pour la CPS. »

Les grilles de la présidence sont restées fermées. Selon un proche du président Fritch, Emile Vernier avait déjà été reçu il y a quelques jours et aurait simplement oublié de prévenir qu’il revenait ce samedi matin.

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Les demandes formulées par le syndicat ont été prises en compte par le Pays et l’Etat.

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