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Une messe en latin pour un retour aux sources de la chrétienté

La forme extraordinaire du rite romain ou rite tridentin désigne la liturgie telle que codifié à la suite du concile de Trente, au XVI siècle. Mais ce-dernier n’a pas inventé cette forme, puisqu’elle existait déjà, il a juste apporté quelques révisions au missel et au bréviaire. C’est au milieu du XVI siècle que le Pape Pie V promulgue les éditions révisées. Un retour aux sources pour le père Denis Bertin, aumônier militaire. « On puise dans le répertoire des chants qui ont des siècles et des siècles comme cette messe de Pâques qui a été composée au Moyen-âge qui réjouit encore notre cœur par sa beauté. Le Latin peut avoir aussi cette précision théologique que nos langues ont du mal à exprimer. »

Si plusieurs prières et chants sont dans la langue officielle de l’époque, donc en latin, les lectures sont dites dans la langue du peuple, ici en l’occurrence, elles le sont en français. Le prêtre officie le dos tourné vers l’assemblée, il regarde dans la même direction que les fidèles, une tradition qui remonte aux premiers temps de l’Église où le prêtre célébrait la messe tourné vers l’Orient, vers le soleil symbolisant le Christ ressuscité. « C’est une forme dans laquelle j’ai plus de facilité à prier et à me concentrer sur l’essentiel dans la messe. C’est la messe de nos anciens. » confie un fidèle. Chaque mois une messe tridentine est célébrée soit à la chapelle de l’évêché soit à la chapelle Saint Louis de Arue.

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