Beaucoup ne se sont pas vus depuis plus de deux mois… C’était donc l’heure des retrouvailles, ce mardi, pour les élèves du fenua. Au lycée du Diadème, à Pirae, la rentrée s’est faite entre excitation et appréhension.
Comme pour Pereti, qui vient de Moorea. « Je suis plutôt positive, indique-t-elle. J’espère juste rattraper mon retard parce que je n’ai pas pu suivre les cours par télétravail. » Malgré son sourire, cette élève en classe de première, appréhende tout de même son année de terminale. « L’année prochaine ça va être compliqué de passer autant d’épreuves en une seule année parce qu’il y aura plus de choses à apprendre, des choses à rattraper… »
Le confinement a été un moment stressant pour nombre d’élèves. Ces quatre prochaines semaines seront donc consacrées à une remise à niveau des cours donnés pendant le confinement.
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« Il a fallu voir où chacun en était. Il y avait des petits décalages selon certains élèves, mais on arrive petit à petit à remettre tout le monde sur la même ligne, explique Daniel Tomasini, professeur d’histoire-géographie. Donc là on reprend la suite de l’année scolaire. Quatre semaines c’est très court, mais on va faire au mieux. Le mot d’ordre c’est de faire au mieux, de sorte à ce qu’on reconnecte les élèves avec le programme, avec l’école et avec l’enseignement. C’est un challenge, mais en même temps, comme c’est la première fois que ça se produit, c’est une expérience. Il y a l’indulgence qui est de mise et on va répondre aux questions des élèves parce qu’ils sont quand même inquiets. Ils se posent des questions sur l’année prochaine et on essaie de répondre de la manière la plus rassurante possible. »
Pour cette rentrée, les mesures d’hygiène sont toujours de rigueur, rappelle le proviseur Philippe Beuchot. Les mesures barrières, elles, ont été allégées.
« Le protocole sanitaire ne s’applique plus en tant que tel mais on continue à demander aux élèves de respecter des règles d’hygiène : lavage des mains fréquent dans la journée, garder les distances autant que faire se peut, explique-t-il. Même si c’est compliqué parce qu’ils se retrouvent aujourd’hui, donc ils ont envie de partager un certain nombre de choses. Donc on conserve ça, et pour le reste on continuera à nettoyer de manière approfondi les salles pour maintenir une sécurité dans l’établissement. »