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Vaiiti Raygadas, brillante étudiante et globetrotteuse

Vaiiti Raygadas, brillante étudiante et globetrotteuse

Deux minutes de vidéo pour résumer 4 ans d’études en sciences politiques et économie puis relations internationales. De Tahiti à Paris, en passant par Hong Kong et Pékin, puis Bordeaux maintenant, Vaiiti Raygadas s’investit dans sa vie d’étudiante. C’est dans son ancienne chambre de collégienne et lycéenne, qu’elle a monté cette séquence, qui a buzzé sur les réseaux sociaux :

Elle tente sa chance au concours ambassadeur étudiant d’Air Tahiti Nui, et succède à Diego, originaire des Marquises.

« Ma famille m’a convaincue de participer. Ils m’ont dit « tu aimes voyager, ça peut t’aider au niveau financier ». Avec ma sœur, on a regardé des tutos YouTube pour faire le montage. On n’y connaissait absolument rien. On s’est replongé dans toutes mes photos depuis 4 ans et on a essayé de faire une vidéo courte, mais qui résumait assez bien mon parcours. »

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Au fil des voyages qu’elle finance elle-même, elle partage le plus possible son attachement au fenua. En cours de danse avec des étudiantes à Paris, ou en mission humanitaire au Népal, Vaiiti ne renonce à aucun projet. À Bordeaux, elle œuvre bénévolement au Secours catholique pour nourrir des sans-abris. Elle donne aussi des cours de soutien à des enfants dans le besoin et s’est organisée en parallèle pour un travail étudiant. « À côté de mes études (…) je fais aussi du baby sitting, à peu près 10 à 15 heures de baby sitting par semaine. »

Devant les élèves de Terminale du lycée Raapoto, Vaiiti explique son parcours. La meilleure bachelière de Polynésie en 2019, avec une moyenne de 20/20, encourage ces futurs bacheliers à croire au possible. Pour financer une partie de ses études, elle a fait des demandes de bourses. « On peut avoir un petit job à côté de ses études, on peut être boursier, avoir le passeport mobilité étude qui est payé par l’État, donc qui paie un billet d’avion. Il y a plein d’aides possibles et peut-être que la chose la plus dure, c’est d’oser postuler. »

Pour Jacques Melix, professeur d’histoire-géographie, « souvent, le frein principal pour les élèves polynésiens, c’est qu’il faut qu’ils s’expatrient. Donc ça a un coût que certaines familles ont du mal à supporter. Vaiiti essaie de leur montrer qu’il y a des clefs, des possibilités ».

L’étudiante au CV déjà bien rempli repartira à Bordeaux dans 15 jours. Sa prochaine destination pour élargir sa culture sera le Maroc ou la Turquie, avant une dernière année de master prévue à Taïwan.

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