Ils étaient une cinquantaine à assister, ce vendredi, sur le site du Fare Vanira à Mataiea, à la journée portes ouvertes de l’établissement public Vanille de Tahiti. Une matinée dédiée aux producteurs et futurs producteurs de vanille, afin de leur présenter le fruit des recherches de l’établissement quant aux nouvelles techniques culturales, la fertilisation et les soins à apporter au vanillier.
Cette journée était la dernière d’une série débutée en octobre dernier aux îles Sous-le-Vent. Les producteurs de Huahine, Taha’a et Raiatea ont tous eu droit à la même présentation, tout comme ceux de Moorea, mercredi et jeudi de cette semaine.
Le but de ces rassemblements ? Aider la production de vanille, actuellement en baisse, à remonter la pente afin de pouvoir répondre à la demande.
« Si on se base sur les chiffres de l’année dernière, la vanille mûre était vendue entre 10 000 et 12 000 Fcfp le kilo et la vanille préparée variait entre 60 000 et 80 000 Fcfp le kilo, détaille Laiza Vongey, la directrice adjointe de l’établissement Vanille de Tahiti. Il y a de la demande et la faible production fait qu’on n’arrive pas à y répondre. Donc forcément, lorsqu’un produit se fait rare, le prix augmente… »
« La vanille de Tahiti représente à peine 1% de la production mondiale, poursuit-elle. Pour pouvoir bien réguler cette production, il nous faut beaucoup de producteurs et beaucoup d’exploitations. Mais le plus important est surtout d’avoir une bonne rentabilité dans son exploitation, c’est-à-dire une bonne productivité qui repose sur des soins adéquats, une bonne fertilisation et un entretien régulier. »
Mais pour Jean Patii, le responsable du Fare Vanira, le secret est surtout d’avoir beaucoup de patience. « Je préviens toujours les futurs vaniculteurs que pour entrer dans cette filière, il faut avoir de la patience, confie-t-il. Rien qu’après la mise en place de la bouture, il faut compter 18 mois pour avoir la première fleur. Et quand tu as pollinisé la fleur, il faut compter 9 mois pour arriver à maturité, c’est-à-dire la récolte. Donc il faut déjà attendre deux ans et demi voire trois ans pour récolter, ensuite il faut compter encore trois mois pour le séchage… »
Pour l’homme à la main verte, c’est probablement la raison pour laquelle les producteurs de vanille ne sont pas légion. « Surtout qu’il faut bien surveiller les plans de vanille, renchérit Jean, pour éviter les maladies fongiques et les maladies liées aux insectes. C’est quelque chose qu’il faut faire tous les jours, sept jours sur sept. C’est minutieux comme travail. »
Cette journée était la dernière d’une série débutée en octobre dernier aux îles Sous-le-Vent. Les producteurs de Huahine, Taha’a et Raiatea ont tous eu droit à la même présentation, tout comme ceux de Moorea, mercredi et jeudi de cette semaine.
Le but de ces rassemblements ? Aider la production de vanille, actuellement en baisse, à remonter la pente afin de pouvoir répondre à la demande.
« Si on se base sur les chiffres de l’année dernière, la vanille mûre était vendue entre 10 000 et 12 000 Fcfp le kilo et la vanille préparée variait entre 60 000 et 80 000 Fcfp le kilo, détaille Laiza Vongey, la directrice adjointe de l’établissement Vanille de Tahiti. Il y a de la demande et la faible production fait qu’on n’arrive pas à y répondre. Donc forcément, lorsqu’un produit se fait rare, le prix augmente… »
« La vanille de Tahiti représente à peine 1% de la production mondiale, poursuit-elle. Pour pouvoir bien réguler cette production, il nous faut beaucoup de producteurs et beaucoup d’exploitations. Mais le plus important est surtout d’avoir une bonne rentabilité dans son exploitation, c’est-à-dire une bonne productivité qui repose sur des soins adéquats, une bonne fertilisation et un entretien régulier. »
Mais pour Jean Patii, le responsable du Fare Vanira, le secret est surtout d’avoir beaucoup de patience. « Je préviens toujours les futurs vaniculteurs que pour entrer dans cette filière, il faut avoir de la patience, confie-t-il. Rien qu’après la mise en place de la bouture, il faut compter 18 mois pour avoir la première fleur. Et quand tu as pollinisé la fleur, il faut compter 9 mois pour arriver à maturité, c’est-à-dire la récolte. Donc il faut déjà attendre deux ans et demi voire trois ans pour récolter, ensuite il faut compter encore trois mois pour le séchage… »
Pour l’homme à la main verte, c’est probablement la raison pour laquelle les producteurs de vanille ne sont pas légion. « Surtout qu’il faut bien surveiller les plans de vanille, renchérit Jean, pour éviter les maladies fongiques et les maladies liées aux insectes. C’est quelque chose qu’il faut faire tous les jours, sept jours sur sept. C’est minutieux comme travail. »
Rédaction web avec Jeanne Tinorua-Tehuritaua et Oriano Tefau