« L’ensemble de nos unités sur les archipels ont été mobilisés un peu partout pour faire de la prévention. »
En 5 ans 130 personnes ont perdu la vie sur les routes polynésiennes, c’est énorme vu la taille du territoire et de sa voirie. Avez-vous identifié les causes premières du nombre grandissant d’accidents sur les routes?
« Pour plus de 90% des causes ce sont des fautes de comportements. Après les premiers facteurs d’accidents sur les routes de Polynésie, ce sont les conduites sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Autre problème identifié, le port des ceintures de sécurité. On voit pas mal de personnes qui ne mettent pas leur ceinture et aussi des cyclomotoristes qui n’attachent pas leur casque. »
Nous avons vu lors de notre tournage hier soir une automobiliste qui circulait sans permis de conduire. Cela reste un délit fréquent ?
« Les conduites sans permis ou sans assurance sont assez récurrentes. En fonction de la situation des contrevenants, que la sanction est donnée. Par rapport à ses revenus, à son lieu d’habitation etc.. »
La répression reste-elle une arme efficace contre les délits routiers?
« La répression est indispensable comme la prévention, mais chacun doit prendre conscience que ce n’est pas la gendarmerie seule qui va résoudre le problème de l’insécurité sur les routes. Chacun doit prendre ses responsabilités. Tant que les gens n’auront pas compris cela, on continuera à effectuer des contrôles et à faire de la prévention, mais on arrivera jamais à endiguer ce fléau. »
En vidéo l’intégralité du reportage et de l’interview du capitaine Sylvain Vigneux