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Vidéo – United Airlines : « Ce qui nous rend spécial et différent, c’est notre hub de San Francisco »

Vous avez annoncé il y a quelques jours faire des rotations tout au long de l’année finalement, contrairement à ce qui était initialement prévu, c’est-à-dire de novembre à mars uniquement. Pourquoi ce changement ?
« Effectivement, quand nous avons ouvert la ligne, nous avions l’intention de n’être présent que cinq mois, mais nous nous sommes aperçus qu’il y a des centaines, des milliers de personnes qui veulent venir à Tahiti. C’est la première fois que des gens traversent les États-Unis, viennent même de la cote Est pour rejoindre Tahiti. Face à cette demande, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un réel marché, d’où notre décision de faire des rotations à l’année. »
 
Est-ce qu’on peut en savoir plus au sujet des tarifs que vous allez proposer ?
« Les prix peuvent changer tout le temps. Mais le meilleur moyen de s’informer sur nos tarifs est de se rendre sur notre site Internet, www.united.com. Chez United, nous prenons soin de tous nos passagers, donc nous avons des tarifs pour les passagers en Business et pour ceux qui ont un budget plus serré et qui préfèrent se tourner vers la classe Eco. »
 
Justement, vous avez annoncé viser une clientèle haut de gamme. Finalement vous visez un peu toutes les clientèles ?
« Oui, nous ciblons tout type de passager, que ce soient des personnes qui rendent visite à des amis ou de la famille, des personnes qui partent en lune de miel ou des personnes qui viennent simplement découvrir la destination. »
 
French Bee, qui se positionne dans le low cost, a déjà pris des parts de marché à Air France et Air Tahiti Nui. Pensez-vous qu’il y a de la place en Polynésie pour United sur la ligne Papeete-États-Unis ?
« Absolument, et ce qui nous rend spécial et différent, c’est notre hub de San Francisco. Nous avons 81 connexions domestiques au départ de San Francisco, ce que n’ont pas nos concurrents. En plus de cela, nous desservons six destinations en Europe et 12 villes en Asie, également au départ de San Francisco. Donc si vous regardez notre portefeuille de destinations dans le monde, nous offrons un large spectre de possibilités. »
 
Discutez-vous avec le Pays pour favoriser le développement des structures hôtelières, qui manquent en Polynésie ?
« Absolument, nous avons de très bonnes relations avec le gouvernement. Nous parlons de viabilité économique, de logement, d’hôtellerie, et il semble que le gouvernement a un plan à long terme pour cela. »
 
Est-ce que l’arrivée de United va générer de l’emploi localement ?
« Quand nous arrivons sur un marché, nous démarrons doucement en travaillant avec des compagnies locales pour toutes les opérations qui se font à l’aéroport, comme l’enregistrement des personnes, des bagages, etc. Mais nous envoyons aussi notre personnel. Actuellement, nous avons une dizaine d’employés qui séjournent à Tahiti et cela représente donc des nuitées d’hôtel et tous les à-côtés qui entrent directement dans l’économie locale. Et quand nous commencerons à grandir ici, nous regarderons ce que nous pourrons faire au-delà de ça. »
 
Rédaction Web avec Sophie Guébel
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