« Personne n’est sommé de sortir du quartier de Hotuarea » assure le ministre, pour qui, « il n’est pas question de faire sortir les gens par la force. Plus d’une vingtaine de famille souhaite se rendre à Teroma, et pour cause, ils ont vécu dans l’insalubrité. », et aussi dans l’insécurité au vu de la proximité de la piste d’atterrissage. Pour le ministre, les familles souhaitent quitter l’endroit, quant à celles qui n’acceptent pas de quitter les lieux, « Elles continuerons à y rester, et nous continuerons à discuter avec eux pour trouver des solutions. »
Les familles qui acceptent de quitter le quartier de Hotuarea vont être relogées à Teroma, lotissement social qui fait l’actualité à cause d’un barrage filtrant installé à l’entrée car les habitants se plaignent de loyers trop élevés.
« Ce lotissement a été construit pour faire de la mixité sociale, à savoir les familles qui ont un certain niveau de vie sont mêlés à des gens qui vivent dans des lotissements sociaux. Ce sont des logements en accession à la propriété, et il y a une part locative, et une part acquisitive, ce qui permet aux gens de devenir propriétaire de leur logement. »
Selon Jean-Christophe Bouissou, le gouvernement à la tête du Pays en 2004 y a placé des familles, « qui n’avaient même pas le smig comme revenu. » Pour l’heure, les habitants réclament de supprimer la part locative en conservant la part acquisitive. « Ce que j’ai proposé à l’OPH, c’est de suspendre la part acquisitive pour les familles qui ne peuvent pas payer. »
Quant au refus du gouvernement d’accorder une licence de téléphonie mobile à la société Viti, fournisseur d’accès Internet, le ministre assure « que le Pays n’est pas contre la concurrence, bien au contraire. »
Le reportage sur les habitants de Hotuarea