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Violences faites aux femmes : des étudiants organisent un procès fictif au palais de justice

Un procès fictif pour mieux aborder le droit. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Les élèves du Diadème organisent un procès fictif au palais de justice


Elles enfilent les robes de magistrats, prêtes à entrer dans la peau de leur personnage. Présidente du tribunal, procureur ou encore avocat, ces étudiants de 2e année de BTS mettent en scène le procès d’un homme auteur de violences sur sa compagne. Comment la justice protège-t-elle les femmes de la violence conjugale ? C’est le travail que cette classe de BTS mène depuis un an. « On voulait travailler avec nos étudiants sur la journée internationale des droits de la femme, donc on est parti sur ça. Et puis on a suivi l’actualité avec les étudiants. Et le sujet d’actualité en lien avec le thème qu’on voulait aborder, c’est malheureusement les violences conjugales » explique Nadia Groune, professeure de culture économique, juridique et managériale

En s’inspirant d’un fait divers, les étudiants ont écrit le déroulement de ce procès fictif. Pour approfondir leurs connaissances, la classe a assisté à des procès et rencontré des avocats. « On a fait des recherches en classe. Et on a aussi eu l’occasion de venir une matinée au tribunal, dans cette salle. On a pu voir beaucoup de procès différents pour pouvoir nous préparer à exercer nos rôles » indique Aloane Paaeho, étudiant en 2e année de BTS SAM.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

En travaillant sur des réquisitoires et des plaidoiries extraits de procès célèbres en littérature, les étudiants mettent en application leurs acquis. Cette version théâtrale leur permet surtout de gagner en aisance en travaillant leur éloquence. « C’est bénéfique pour nous, surtout par rapport aux prochains oraux qu’on aura. Cela nous apporte de la prestance, de l’éloquence, et on a moins honte… » admet Sherryline Bonnet, étudiante en 2e année de BTS SAM.

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L’audience a été entièrement filmée par la cellule audiovisuelle de la DGEE. Ce procès fictif sera attaché à un support pédagogique. L’idée est de partager ce travail dans les écoles pour y parler de la justice et des violences faites aux femmes.

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