Jeudi en séance à l’assemblée de la Polynésie, deux élues,Cathy Puchon, représentante Tapura Huira’atira et Hinamoeura Morgant Cross, représentante Tavini Huira’atira, ont interpellé le ministre de la Santé Cédric Mercadal concernant le sort de l’institut du cancer et les soins apportés aux malades. « Il n’y a pas eu de rupture de soins effectivement. Mais il y a des gens qui sont très mal soignés, estimait Hinamoeura Morgant Cross au micro de TNTV . Et si, il y a eu rupture de protocole avec Gustave Roussy. Il y a des malades à qui on a dit tout d’un coup « désolée, mais je ne peux plus m’occuper de ton dossier ». Pourquoi ? Parce qu’il y a un ministre qui ne s’en est pas occupé, qui n’a pas fait son travail, qui a laissé trainer. Pour moi, il doit démissionner. »
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Ce vendredi, dans un communiqué, le centre hospitalier de Polynésie (CHPF) a tenu à rassurer les patients de la continuité des soins en oncologie. « Le CHPF est le pilier de la prise en charge des patients atteints de cancer en Polynésie française. Il n’a cessé de renforcer son offre de soins, en s’appuyant sur des équipements de pointe et des équipes pluridisciplinaires expertes pleinement mobilisées », souligne la communication de l’établissement rappelant notamment « le renouvellement en 2024 d’un des accélérateurs de particules de l’unité de radiothérapie » ou encore le déploiement « depuis 2018 en partenariat avec la Direction de la Santé, de chimiothérapies en dehors de Papeete, notamment à Taravao et Uturoa, pour une meilleure proximité de soins dans les deux principaux bassins de population ».
Le CHPF assure enfin que les partenariats noués avec des centres hospitaliers de référence restent effectifs « au bénéfice de la population polynésienne ».
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