7 mois. C’est le temps record dans lequel l’Université de Polynésie Française, en partenariat avec l’organisme Ocellia, a organisé ces deux nouvelles formations.
« Tous les cours vont avoir lieu ici à l’université. On a dû dégager un certain nombre de salles, ce qui n’était pas si évident que ça, raconte le président de l’UPF Patrick Capolsini. On a dégagé des salles, des moyens, on a fait des emplois du temps, on a signé un partenariat avec une société avec laquelle on travaille depuis déjà longtemps, Ocellia.«
La responsable des formations santé Ocellia en Polynésie française se dit « très contente (…) Vous le savez autant que moi, c’est vraiment quelque chose qui est important pour le territoire. On est vraiment en manque de soignants. »
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Parmi les élèves de cette promotion, de jeunes étudiants fraîchement diplômés, mais aussi des professionnels de santé en reconversion. Comme Taku Tiare, aide-soignante au CHPF depuis 6 ans : « Même si c’est 3 années qui s’annoncent stressantes, difficiles, avec des sacrifices pour toute une famille, qui nous soutient, c’est vraiment une opportunité de pouvoir s’épanouir professionnellement. »
Chaque formation ne compte que 15 places pour l’instant, mais la direction de la Santé espère pouvoir en accueillir davantage à la rentrée prochaine.
« Demain, quand Mathilde Frébault sera ouverte, on pourra accueillir beaucoup plus de personnes, on vise 40 et 40, parce qu’on en a besoin, sur plusieurs années, parce que des gens vont partir à la retraite, que le besoin, il est dans les hôpitaux, dans les centres de soin, dans la direction de la Santé, au CHPF, dans les cliniques, en fait il est partout, déclare le ministre Cédric Mercadal. Et donc il faut créer de l’emploi local, avec des gens qui sont d’ici et qui décideront de participer à l’effort commun, au bien-être de notre population.«
Fermé depuis 2021, l’institut Mathilde Frébault devrait rouvrir ses portes à la fin de l’année 2025.