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Radiothérapie : Un accélérateur de particules dernière génération au CHPF

(Crédit photo : Thomas Chabrol / Tahiti Nui Télévision)

Le nouvel accélérateur de particules du CHPF est opérationnel depuis le 25 juillet. Cet équipement de dernière génération est plus précis et permet d’optimiser les traitements contre le cancer. « C’est un appareil de nouvelle génération, avec de nouvelles technologies, notamment un système de guidage par imagerie qui est un peu innovant. Et il y a également plus de précision dans la délivrance du traitement, avec une précision qui est de l’ordre du millimètre, voire inframillimétrique » explique le Dr Pierre Gustin, oncologue.

« La durée de traitement va être raccourcie de l’ordre de quelques minutes du fait du système de repositionnement qui est plus rapide, et du fait du plus haut débit de dose. On espère de cette manière pouvoir traiter un petit peu plus vite les patients et donc diminuer les amplitudes horaires de fonctionnement du service également » ajoute le taote.

Le temps de prendre en main les commandes de cette nouvelle technologie d’imagerie, les équipes ont examiné et soigné d’abord 6 patients la semaine dernière, 13 le seront cette semaine avec cette nouvelle machine. Et déjà les différences sont remarquables : « On peut voir les mouvements respiratoires. Il y a aussi un intérêt sur la stéréotaxie, qui peut être très intéressant. Sur l’instant donné, on peut voir le mouvement de la tumeur, surtout quand c’est pulmonaire, de manière à pouvoir traiter avec plus de précision » précise Maxime Carré, manipulateur en électroradiologie.

À ce renforcement technologique s’ajoute une consolidation du service d’oncologie. Après la vague de départs de médecins en début d’année, des recrutements sont prévus au second semestre. De quoi rassurer les patients inquiets de ne pas avoir un référent sur le long terme. « Actuellement, l’activité est maintenue avec des remplaçants. En fin d’année, on devrait avoir le recrutement un peu plus pérenne de 3 oncologues médicaux pour nous permettre de reprendre une activité quasiment normale. (…) C’est mieux pour les patients d’avoir un référent qui reste durablement sur le pays pour se sécuriser. Pour la relation médecin-malade, c’est évidemment mieux d’avoir des personnes qui se projettent sur le long terme au service. (…) L’objectif, c’est de pérenniser ses postes et d’avoir une équipe durablement dans le service » indique encore le Dr Pierre Gustin.

Avec deux appareils qui fonctionnement désormais à nouveau en miroir, le service retrouve progressivement un rythme de 60 patients par jour. Mais d’ici début 2025, il faudra à nouveau réorganiser la prise en charge des patients et prévoir des Evasans pour les traitements curatifs. L’autre accélérateur de particules âgé d’une dizaine d’années devrait à son tour être remplacé.

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