Une vingtaine de combattant issus de trois établissements étaient sur les tatamis de la salle fédérale de Fautau’a, hier mercredi. Regroupés par catégorie de taille et de poids, ces amateurs d’arts martiaux sont évalués sur trois critères : les phases de combat debout et au sol. Enfin, une démonstration technique leur ait imposée par un jury composé de professeurs et de jeunes apprentis arbitres.
« Ce sont des combats vraiment comme s’ils étaient en compétition, sauf qu’on a différencié une partie debout et une partie sol alors qu’une compétition normale mélange les deux. Là on a voulu vraiment distinguer les deux. Et on a une partie technique parce que, comme c’est scolaire et que la plupart des élèves viennent des sections sportives, le but c’est qu’on valorise aussi tout le travail qu’ils font pendant l’année dans le cadre de leur AS d’établissement », explique Tehiva Guion, professeur d’EPS.
Et pour évaluer la maitrise, une liste de techniques classées par thème est présentée à l’élève. « C’est varié, ils choisissent vraiment leurs techniques », précise Tehiva Guion. « Tout à l’heure, j’ai vu une petite qui faisait une technique de ceinture bleue, là j’ai des techniques beaucoup plus simples de ceintures blanches et ceintures jaunes. Après, c’est vraiment au choix du candidat, c’est en fonction de son spécial ».
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Ils ne portent pas le judogi mais eux aussi ont un rôle important sur les tatamis. Ils sont 11 apprentis vêtus de tricots jaunes. Leur rôle : comptabiliser les points et veiller au bon déroulement de la rencontre avec un mot d’ordre qui revient en permanence, la rigueur.
« Ca consiste à mettre sur la tablette les points qu’ils ont mis sur le combat. Après, on calcule tous les points et on voit qui est le premier, le deuxième, le troisième, etc. », indique Ethan Guezennec, l’un des jeunes apprentis arbitres. « Si tu rates un truc, ça peut être décisif au niveau des places des concurrents ».
Bilan satisfaisant pour le comité organisateur. Après 6 mois sans rencontres sportives, ce championnat est une bulle d’oxygène pour ces collégiens qui échangent autour des joutes sportives et des valeurs du sport.
« Ils attendaient ça avec impatience vraiment, depuis des mois. Ca a été très difficile au sein des AS de garder cette dynamique et cette motivation auprès des enfants. Mais les élèves sont restés vraiment motivés », confie Audrey Llorca, la directrice de l’USSP.
Dans le cadre des championnats scolaires, deux grands rendez-vous sont prévus : la Maitai va’a qui remplace la Aimeho Va’a, le 19 mai et les relais de Teahupoo prévus pour le 26 mai.