Griffin Colapinto et John John Florence sont éliminés, mais il reste une voix de l’Amérique à Teahupo’o : notre Elvis Presley local, le chanteur Rocky Gobrait, venu animer cette journée sans surf.
« On vient chanter un peu et, surtout, encourager nos athlètes », dit-il avant de pousser la chansonnette. En l’occurrence sa « chanson préférée du King » qui, espère-t-il, « portera bonheur » aux surfeurs du fenua.
Autre génération, autre style. De jeunes adeptes de Breakdance ont rappelé que cet art urbain est pour la première fois une discipline olympique. « Cela peut avoir un grand avantage pour notre discipline parce que cela lui donne de la visibilité au niveau mondial », se réjouit Johann Kwang, professeur de breakdance.
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« C’est un art de la rue. Tout le monde ne le connait pas. Maintenant qu’il est aux Jeux Olympiques, cela prend une nouvelle dimension. C’est que du positif pour notre discipline et, surtout, une grande reconnaissance, car cela vient des quartiers défavorisés de New-York. Être aux Jeux olympiques, c’est incroyable », ajoute celui-ci.
« Ça me fait très plaisir de venir faire du breakdance aux Jeux Olympiques ici à Teahupo’o», sourit Hinavai Hellmont, une jeune pratiquante, « le breakdance, tu peux en faire où tu veux : dans la rue, en salle, c’est ce que j’aime le plus ».
Après des débuts timides, la fan zone est assez demandée, et les places partent très vite. Ils ne seront que 600 chanceux à pouvoir assister, depuis la plage, aux phases finales de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques.