La fédération tahitienne de basket-ball mise sur la jeunesse

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Pour briller aux prochains Jeux du Pacifique, la fédération tahitienne de basket-ball mise sur ses jeunes. Les meilleurs joueurs des U15, U18 et U23 sont réunis pendant les vacances scolaires pour un stage intensif. Les étudiants polynésiens évoluant dans l’Hexagone ont également suivi la préparation.

Publié le 15/07/2024 à 12:13 - Mise à jour le 16/07/2024 à 9:27

Pour briller aux prochains Jeux du Pacifique, la fédération tahitienne de basket-ball mise sur ses jeunes. Les meilleurs joueurs des U15, U18 et U23 sont réunis pendant les vacances scolaires pour un stage intensif. Les étudiants polynésiens évoluant dans l’Hexagone ont également suivi la préparation.


Lors de ce stage organisé par la Fédération tahitienne de basket-ball (FTBB), on travaille notamment les séquences de jeu à un rythme soutenu à raison de deux heures d’entrainement tous les soirs. Âgés de 14 à 20 ans, les basketteurs espèrent un jour côtoyer le haut niveau. Parmi eux, Manaiki Doom. Du haut de ses 15 ans et de ses 2 mètres, il continuera ses études et son sport en août prochain dans l’Hexagone : « Cela ne me fait pas peur de partir. (…) Je mets toutes les chances de mon côté pour réussir. Je m’entraîne souvent ».

« 70 à 80% de ces joueurs seront dans la sélection pour les Jeux du Pacifique 2027 et 2032. Ces jeunes mettent beaucoup d’intensité sur les séances. Après, il faut encore peaufiner le jeu et s’entrainer » indique Georgie Adams, directeur technique de la FTBB.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Six Tahitiens sont revenus des pôles espoir de métropole. En parallèle des études, Vaikua Doyen et Naura Teniaro ont joué toute la saison au sein des clubs CTC Isère et LV Voiron. « Quand on est arrivé, c’était un peu dur avec l’éloignement de nos parents, de l’île… Mais après, on s’est habitué et on est sorti de notre zone de confort » confie Vaikua. « Les températures sont différentes là-bas. C’était dur de s’adapter aux saisons. Les entrainements étaient difficiles au début, mais on s’y est habitué. Les études étaient compliquées aussi cette année, mais j’ai su y faire face » admet Naura.

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« Ils viennent avec une maturité en plus, avec une progression, et surtout, des comportements de grands garçons. En un an, ils ont bien changé. C’est de bon augure pour eux, et pour notre basket » se réjouit Georgie Adams.

Malgré la rigueur, la discipline et les sacrifices exigés, l’élite de demain est bien déterminée à viser toujours plus haut.

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